Anesthésie de l'enfant en ORL - 26/08/13
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Résumé |
L'anesthésie pour les actes d'oto-rhino-laryngologie (ORL) représente la majorité des actes réalisés chez le jeune enfant (1-4 ans). En dehors de cette tranche d'âge, l'anesthésie en ORL est moins fréquente mais représente cependant un quart à un tiers des actes d'anesthésie pédiatrique, de sorte que tout anesthésiste doit y être préparé. La population des enfants qui viennent pour un acte ORL est volontiers composée de patients présentant une hyperréactivité bronchique et/ou un syndrome d'apnée du sommeil. Ce type de patients nécessite une évaluation et une préparation préopératoire spécifiques. Un autre aspect très spécifique de cette activité concerne la gestion des voies aériennes qui combine les problématiques de l'anesthésie pédiatrique et de l'anesthésie en ORL. La population prise en charge et la pathologie présentée augmentent le risque d'intubation difficile. Par ailleurs, la localisation du site opératoire fait que l'anesthésiste ne dispose pas d'un libre accès à la tête du patient ; la coopération avec l'ORL est alors essentielle pour garantir le maintien de la perméabilité des voies aériennes. La controverse concernant le choix de la méthode de contrôle des voies aériennes tend à disparaître, avec un recours à l'intubation trachéale de plus en plus fréquent, une place réduite pour le masque laryngé et l'abandon progressif du maintien au masque facial sans aucun contrôle. Quels que soient l'acte et sa durée, la mise en place d'une voie veineuse est obligatoire, permettant d'injecter les médicaments d'urgence en cas de besoin. Utilisé seul ou en association avec un agent intraveineux ou inhalé, le rémifentanil est intéressant en ORL pédiatrique car sa maniabilité permet aussi bien de conserver la ventilation spontanée des patients que d'approfondir rapidement l'anesthésie. L'hospitalisation ambulatoire est de plus en plus souvent la règle pour ces actes, sauf si le terrain (comorbidités sévères) ou la lourdeur de l'acte ORL ne le permet pas. Pour favoriser cette modalité d'hospitalisation, il est indispensable de prévenir les nausées et vomissements postopératoires très fréquents dans cette chirurgie et d'anticiper la prise d'antalgiques par voie orale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Anesthésie, ORL, Intubation, Hyperréactivité bronchique, Apnée du sommeil, Enfant
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