Obésité androïde - 15/08/13
Article en cours de réactualisation
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Résumé |
En dépit du fait que l'obésité soit maintenant reconnue comme un problème de santé publique à l'échelle mondiale, son hétérogénéité complique son évaluation et sa prise en charge. En effet, alors que certains patients, pourtant caractérisés par un léger surpoids, montrent les complications métaboliques attendues de l'obésité, d'autres patients, avec une obésité très franche, peuvent malgré tout être exempts de complications cardiométaboliques telles qu'une hypertension, une dyslipidémie, un diabète ou des manifestations cliniques de maladies cardiovasculaires. Toutefois, les individus exposés à cette forme d'obésité (obèses sans complications cardiométaboliques) peuvent néanmoins souffrir de troubles respiratoires, de problèmes musculosquelettiques et psychosociaux. C'est à Jean Vague que revient le mérite d'avoir décrit pour la première fois la forme de surpoids/obésité la plus délétère sur le plan cardiométabolique : l'obésité androïde. Puisque de nombreux articles de synthèse ont été publiés depuis plus de 20 ans sur l'importance de la distribution régionale du tissu adipeux, le présent article constitue une mise à jour sur la question. Un rappel historique sera effectué sur les travaux réalisés durant les années 1980 qui doivent être considérées comme la période de la « renaissance » sur le sujet. Par la suite, il sera mentionné que l'arrivée des techniques d'imagerie comme la tomodensitométrie et la résonance magnétique a constitué une véritable révolution dans notre compréhension du sujet, car ces méthodes ont permis de cartographier de façon très précise la topographie du tissu adipeux. Ainsi, de nombreux travaux ont confirmé l'importance de l'accumulation de tissu adipeux intra-abdominal (viscéral) et des dépôts de lipides ectopiques (foie, cœur, pancréas, rein, etc.) en tant que déterminants des complications métaboliques du surpoids et de l'obésité. Des progrès considérables ont également été réalisés relativement à l'histologie et à l'altération pathologique du tissu adipeux abdominal. Par conséquent, il est proposé que des approches complémentaires à l'indice de masse corporelle doivent être considérées, comme la taille hypertriglycéridémiante, afin didentifier le sous-groupe d'individus avec surpoids/obésité caractérisé par un excès de tissu adipeux viscéral et par une accumulation de lipides ectopiques. Finalement, il est proposé que la fonte de la graisse viscérale et des dépôts de lipides ectopiques devrait être considérée comme des cibles thérapeutiques tout aussi pertinentes que la perte de poids.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Diabète de type 2, Gras ectopique, Maladies cardiovasculaires, Obésité androïde, Obésité gynoïde, Obésité viscérale
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