Ostéoarthropathies nerveuses - 01/01/99
Service de rhumatologie
Service de médecine interne
Centre hospitalier universitaire de Nantes, hôpital de l'Hôtel-Dieu, 1, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 01 France
pages | 11 |
Iconographies | 17 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
La nosologie des ostéoarthropathies nerveuses (OAN) se chevauche trop avec celle des acropathies ulcéromutilantes (AUM) et des fractures pathologiques pour qu'un système de critères diagnostiques ait pu s'imposer pour les distinguer entre elles ou des pathologies frontières que constituent certaines arthropathies dégénératives hypertrophiques, ou certaines arthropathies « nerveuses » sans neuropathies sous-jacentes identifiables. Le diabète reste la première cause d'OAN (du moins dans les pays riches) (de 0,15 à 3 % des diabétiques). En revanche, les neuropathies alcooliques non carentielles restent en Europe la première des étiologies des AUM. Si leur pathogénie combine des facteurs traumatiques et vasculaires, le rôle de facteurs trophiques pourrait être primordial. Il pourrait s'agir du relargage anormal par certaines fibres nerveuses pathologiques de facteurs de croissance ou cytokines régulant le turn-over osseux et/ou le débit sanguin local. Le traitement des OAN et des AUM reste difficile, car requérant une participation totale du patient, tant pour la prise en charge de l'affection neurologique causale, que pour le respect des très longues périodes de mise au repos des articles touchés. Le diagnostic différentiel reste dominé, du moins chez les diabétiques, par l'ostéomyélite septique, ce diagnostic ne pouvant parfois être infirmé que par la biopsie.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?