R-07 - Audit des connaissances sur le sondage urinaire auprès du personnel paramédical des unités de soins du Centre hospitalier de Fann à Dakar (Sénégal) - 06/08/13
N. D. Gning [1],
A. Diop [1],
N. Mour [1],
M. L. Ndour Diouf [1],
L. Fortes Déguénonvo [1],
N. M. Dia Badiane [1],
M. Seydi [1]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : Le sondage urinaire est un geste fréquent dans les établissements de santé et lorsque les mesures d’aseptie ne sont pas respectées, il peut être le point de départ d’une infection. Les infections urinaires nosocomiales représentent les localisations les plus fréquentes au centre hospitalier de Fann. L’objectif de cette enquête était d’évaluer les connaissances du personnel paramédical sur le sondage urinaire.
Matériels et méthodes : Enquête transversale descriptive réalisée dans le cadre des activités du CLIN du 08 au 15 février 2013 au niveau de 5 unités de soins du centre hospitalier de Fann. Une fiche d’évaluation comportant 15 questions a été remise aux enquêtés. Ont été recueillies la qualification du personnel, son ancienneté, les pratiques avant, pendant et après la mise en place d’une sonde urinaire.
Résultats : Au total, 127 personnes ont été enquêtées. Ils étaient en majorité des infirmiers diplômés d’État (41 %), des infirmiers brevetés (29 %) et des assistants infirmiers (26 %). La durée moyenne d’exercice professionnel était de 8,7 ans. Plus de 90 % des enquêtés ont répondu correctement sur la nécessité du lavage des mains, de la toilette périnéale, de gants stériles, de compresses stériles et de gel unidose au moment de la pose de la sonde urinaire. Parmi les enquêtés, 26 % pensaient qu’il n’est pas obligatoire d’avoir un champ stérile au moment de la pose et 12 % jugeaient inutile le respect du système clos. Après la mise en place de la sonde urinaire, les mesures suivantes ont été jugées non nécessaires : la position déclive (10 %), la fixation de la sonde urinaire (35 %), la toilette quotidienne génitale ou les soins du méat urétral (46,5 %) et la précision de la date de pose (29 %).
Conclusion : Cet audit de connaissance sur le sondage urinaire montre la nécessité d’un recyclage et d’une formation du personnel paramédical afin de lutter efficacement contre les infections nosocomiales.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 86 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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