O-09 - Myélite transverse et vascularite cérébrale postméningite à Streptococcus pneumoniae : série de 3 cas et revue des cas de myélite et de vascularite de la littérature - 06/08/13
G. Walter [1],
M. Vernier [2],
P. Seng [3],
M. Barbe [4],
A. Menard [5],
A. Stein [6]
Voir les affiliationsLes complications neurologiques graves de type myélite transverse et vascularite cérébrale au cours des méningites à Streptococcus pneumoniae sont rares. Nous rapportons 3 cas de complications neurologiques graves : 1 cas de myélite transverse et 2 cas de vascularite cérébrale postméningite à pneumocoque. La revue de la littérature retrouve 10 cas de myélite transverse et 30 cas de vascularite cérébrale.
Cas 1 : Un homme de 58 ans a été hospitalisé pour méningite à S. pneumoniae et traité par ceftriaxone sans corticothérapie. L’amélioration clinique à J24 avait permis un transfert dans notre service en post-réanimation. À J28, il a présenté une paraplégie brutale. L’IRM médullaire a confirmé le diagnostic de myélite transverse (T3-T5) et un traitement de 5 jours par méthylprednisolone a permis une récupération neurologique partielle.
Cas 2 : Une femme de 51 ans a été admise pour méningite à S. pneumoniae traitée par ceftriaxone sans corticothérapie. L’apyrexie et l’amélioration neurologique ont été observées à 24 heures d’antibiothérapie. À J3, une aggravation neurologique brutale avec signes de focalisation neurologique a nécessité un transfert en réanimation. À l’IRM cérébrale, une vascularite a été retrouvée. La patiente a pour séquelle un discret syndrome frontal.
Cas 3 : Une femme de 67 ans a été admise après 48 heures de réanimation pour méningite à S. pneumoniae traitée par céfotaxime avec amélioration clinique. La dexaméthasone a été débutée à J2 pour 5 jours. À J13, l’apparition d’un trouble de la conscience nous a fait réaliser une angio-IRM cérébrale, retrouvant une thrombophlébite et une vascularite cérébrale. Les complications neurologiques à type de myélite transverse et de vascularite cérébrale sont rares. Un examen neurologique et une imagerie cérébrale répétés sont essentiels pour leurs diagnostics précoces. La corticothérapie n’a pas montré d’effet protecteur sur l’apparition.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 72-73 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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