M-27 - Switch de ténofovir/emtricitabine (TDF/FTC) + névirapine (NVP) pour TDF/FTC/rilpivirine (RPV) en 1 comprimé/j (STR) : adhésion des patients à la prise alimentaire - 06/08/13
C. Allavena [1],
A. Raveleau [1],
V. Reliquet [1],
B. Bonnet [1],
D. Boutoille [1],
E. Billaud [1],
F. Raffi [1]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : TDF/FTC/RPV a l’avantage d’1 seul comprimé (cp) 1 fois/j mais nécessite une prise avec un repas. Lors des premières études, avec la RPV, le repas devait être d’au moins 533 kcal avec 21 g de lipides, pouvant être une contrainte pour certains patients. Une étude récente, évaluant TDF/FTC/RPV, a montré que 390 kcal avec 12 g de lipides étaient suffisants.
Matériels et méthodes : Étude prospective monocentrique, chez 32 patients consécutifs lors du switch TDF/FTC + NVP pour TDF/FTC/RPV. Remise d’un questionnaire alimentaire et du questionnaire de satisfaction HIVTSQC pour évaluer l’adéquation aux recommandations du repas accompagnant la prise de TDF/FTC/RPV et le ressenti. Les patients étaient vus à S1, S2, S4 et S12 pour évaluation clinique, de la tolérance, du schéma alimentaire et à S4 répondaient au HIVTSQC.
Résultats : Vingt-six hommes et 6 femmes, sous TDF/FTC + NVP depuis une médiane de 53 mois (6-83), avec une CV indétectable depuis une médiane de 76 mois (18-186), et des CD4 médians à 729/mm3, ont changé leur traitement pour TDF/FTC/RPV. Sur les 104 questionnaires alimentaires analysés, le repas était en moyenne de 750 ± 357 kcal avec 33 ± 20 g de lipides lors de la prise de TDF/FTC/RPV (petit déjeuner n = 42, midi n = 15 ou dîner n = 47). Pour 12 repas (11 %), la quantité était < 390 kcal dont 10 < 12 g de lipides. Tous les patients ont gardé une CV indétectable. TDF/FTC/RPV était mieux adapté au style de vie chez 61 % des patients et 90 % préféraient le STR en 1 cp/j malgré la contrainte du repas, plutôt que le traitement antérieur avec 3 cp/j sans contrainte alimentaire.
Conclusion : L’administration de TDF/FTC/RPV avec un repas suffisant ne représente pas de difficulté, les patients étant à 90 % satisfaits de ce nouveau STR. Dans 11 % des cas, le repas associé est « insuffisant », sans conséquence sur le plan virologique.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 61 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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