M-15 - Liens entre clusters génotypiques et caractéristiques démographiques et clinico-biologiques dans une cohorte de patients infectés par le VIH-1 - 06/08/13
O. Robineau [1],
P. Frange [2],
P. M. Girard [3],
M. L. Chaix [2],
G. Kreplak [4],
P. Y. Boelle [5],
L. Morand-Joubert [6]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : Une voie d’étude de la dynamique de la transmission du VIH serait de combiner les approches phylogénétiques, épidémiologiques et comportementales. Objectif : déterminer les caractéristiques spécifiques des patients infectés par le VIH-1 appartenant ou non à des clusters phylogénétiques, dans une zone géographique limitée.
Matériels et méthodes : Patients ayant eu un génotypage de résistance entre 2008 et 2011. Les clusters génotypiques ont été déterminés à partir des séquences pol du VIH avec comparaison des caractéristiques démographiques, clinico-biologiques des patients inclus (I) et non inclus (NI) dans les clusters.
Résultats : Cinq cent quarante-sept patients ont été inclus. Quatre-vingt-douze pour cent des transmissions sont survenues lors de rapports homme-homme. Les clusters génotypiques concernent 23,6 % des patients. Entre les patients I et NI, il existe une différence dans l’âge (p < 0,001). Il n’existe pas de différence pour les marqueurs clinico-biologiques de l’infection par le VIH (charge virale, taux de CD4, stade de découverte). Le délai de mise en route du traitement ARV n’est pas différent entre les patients I et NI (p = 0,25).
La proportion de patients ayant fait une syphilis est élevée dans les 2 groupes. Il existe une différence dans le nombre de personnes ayant été en contact avec le virus de l’hépatite B (p = 0,018).
L’écart d’âge médian entre 2 personnes issues d’un même cluster est de 6 ans (IC : 0-20). L’écart de temps médian séparant le diagnostic d’infection par le VIH de 2 personnes issues du même cluster est de 256 jours (IC : 4-1 372). Plus de 25 % des diagnostics sont faits dans les 2 mois suivant le diagnostic d’infection par le VIH de la première personne inclue dans le cluster.
Conclusion : Les personnes appartenant à des clusters génotypiques pourraient présenter des caractéristiques démographiques différentes de celles n’appartenant pas à ceux-ci.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 59 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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