L-03 - Résistance aux antibiotiques des Staphylococcus aureus résistants à la méticilline et staphylocoques à coagulase négative isolées d’infections ostéo-articulaires : étude prospective multicentrique française - 06/08/13
M. Desroches [1],
F. Jehl [2],
R. Leclercq [3],
G. Lina [4],
F. Vandenesch [4],
J.-W. Decousser [1],
F. Doucet-Populaire [1]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : Décrire l’épidémiologie nationale de la résistance des SARM et des staphylocoques à coagulase négative (SCN) responsables d’IOA.
Matériels et méthodes : Les souches de SARM et de SCN isolés d’IOA ont été recueillies prospectivement par le groupe MICROBS (37 centres). Les isolats ont été centralisés à l’hôpital Béclère. Les CMI des antibiotiques ont été déterminées par microdilution en milieu liquide.
Résultats :
- SARM : 136 souches (64,2 % infections osseuses primaires et 35,8 % sur matériel). Le nombre de souches sensibles est le suivant : vancomycine 136 (100 %) ; teicoplanine 135 (99,3 %) ; linézolide 100 % ; daptomycine 100 % ; lévofloxacine 26 (19,1 %) ; gentamicine 118 (86,8 %) ; tigécycline 99 (72,8 %) ; rifampicine 124 (91,2 %). Les valeurs extrêmes des CMI, CMI50 et CMI90 (mg/l) sont détaillées ci-après : vancomycine 0,5-2, 1, 1 ; teicoplanine 0,12-4, 0,5, 1 ; linézolide 0,06-4, 2, 4 ; daptomycine 0,25-1, 0,5, 0,5.
- SCN : 172 souches (43,6 % infections osseuses primaires et 56,4 % sur matériel). S. epidermidis représente 60,5 % des SCN. Le pourcentage de résistance à la méticilline est de 54,1 %. Le nombre de souches sensibles est le suivant : vancomycine 172 (100 %) ; teicoplanine 146 (84,9 %) ; linézolide 171 (99,4 %) ; daptomycine 171 (99,4 %) ; lévofloxacine 95 (55,2 %) ; gentamicine 105 (61,1 %) ; tigécycline 172 ; rifampicine 142 (82,6 %). Les valeurs extrêmes des CMI, CMI50 et CMI90 (mg/l) sont détaillées ci-après : vancomycine 0,5-4, 2, 2 ; teicoplanine 0,12-16, 2, 8 ; linézolide 0,25-32, 1, 2 ; daptomycine 0,12-2, 0,5, 1.
Conclusion : Dans notre étude multicentrique française, la daptomycine a les CMI les plus basses, ce qui suggère qu’il s’agit d’une option prometteuse pour les patients souffrant d’IOA.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 52 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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