K-23 - Persistance des anticorps antiamarils induits par la vaccination après une transplantation d’organe - 06/08/13
B. Wyplosz [1],
C. Burdet [1],
H. François [1],
M. F. Mamzer-Bruneel [2],
J. C. Duclos Vallée [3],
D. Vittecoq [1],
P. H. Consigny [4]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : Le seul vaccin disponible contre la fièvre jaune (STAMARIL®) est un vaccin vivant atténué contre-indiqué chez les transplantés d’organe. Il est donc indispensable de l’administrer avant la transplantation chez les malades qui prévoient de séjourner dans une zone d’endémie amarile. Cependant, la persistance des anticorps neutralisants induits par le vaccin STAMARIL® n’est pas bien connue après la transplantation.
Matériels et méthodes : Étudier la persistance des anticorps antiamarils, par test de neutralisation en plaque, chez des transplantés d’organe vaccinés avant la transplantation.
Résultats : Nous avons étudié 53 transplantés dont 29 porteurs de greffon rénal et 18 de greffon hépatique. La plupart des transplantés (83 %) étaient natifs d’une zone d’endémie et préparaient un retour dans leur pays de naissance. Tous (98 %), sauf un, avaient un titre d’anticorps protecteurs (≥ 10 U/l) à une médiane de 3 ans après la transplantation. Le titre médian était de 40 U/l (interquartile 40-80). Parmi les 46 transplantés dont la date de vaccination était connue (carnet de vaccination) ou estimée (dernier voyage en zone d’endémie), nous avons mesuré une durée médiane de persistance des anticorps de 13 ans (interquartile 2-32 ans).
Conclusion : Les anticorps antiamariles induits par la vaccination persistent après une transplantation d’organe. Nos données suggèrent d’inclure systématiquement la vaccination antiamarile dans la préparation à une transplantation d’organe, en particulier chez les natifs de zone d’endémie.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 49 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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