K-10 - Connaissances, attitudes, perceptions et pratiques des généralistes français vis-à-vis de la rougeole et du ROR - 06/08/13
Introduction – objectifs : Évaluer les connaissances, attitudes, perceptions et pratiques de généralistes vis-à-vis de la rougeole et du ROR.
Matériels et méthodes : Questionnaire téléphonique réalisé début 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 329 généralistes dans une région française.
Résultats : Quarante-cinq pour cent ont déclaré avoir pris en charge des patients atteints de rougeole en 2011 ; 41 % ont déclaré ces cas aux autorités sanitaires et 53 % ont prescrit une sérologie pour confirmer leur suspicion clinique. Les généralistes évaluaient comme faible le risque de complications secondaires à la rougeole chez les enfants âgés de 2-5 ans et les adultes jeunes sans comorbidité. Vingt pour cent savaient que 2 doses de ROR sont efficaces à 99 % pour prévenir la rougeole ; ceux qui participaient à des séances de FMC donnaient plus souvent la bonne réponse. Soixante-dix-neuf pour cent ont déclaré avoir effectué une vaccination post-exposition ; les facteurs indépendamment associés avec cette pratique étaient : participation à la FMC, ne pas considérer que la rougeole est une maladie bénigne, vérifier le statut vaccinal des patients < 30 ans et consulter des sources officielles ou scientifiques d’information sur la vaccination. Concernant les freins à la 2de dose de ROR (ROR2), les généralistes déclaraient que les parents/patients considéraient la rougeole comme une maladie bénigne (80 %) ou avaient peur des effets secondaires du vaccin (50 %). Les difficultés à documenter l’antécédent de vaccination (48 %) et l’absence de « reminders » (16 %) étaient aussi citées. Enfin, certains généralistes percevaient la rougeole comme une maladie bénigne (13 %) et/ou ne considéraient pas la 2de dose de ROR comme utile (11 %).
Conclusion : Il est nécessaire de former les généralistes sur la rougeole et le ROR, de les convaincre que la rougeole n’est pas une maladie bénigne et que la 2de dose de ROR est indispensable.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 47 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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