G-04 - Dépistage des papillomavirus humains chez 665 femmes à l’hôpital militaire de Tunis - 06/08/13
A. Mrabet [1],
C. Tounsi [1],
R. Dhaoui [1],
M. Chibani [1],
M. Yedeas [1],
N. Doss [1]
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Introduction – objectifs : Des arguments épidémiologiques et biologiques placent l’infection à papillomavirus (HPV) comme un facteur déterminant dans l’étiologie des cancers du col de l’utérus. La détection précoce du génome viral par biologie moléculaire chez des femmes présentant un frottis normal en cytologie pourrait s’inscrire dans une politique de dépistage et améliorer la prévention.
Notre objectif était d’évaluer la prévalence de l’HPV et la distribution des génotypes chez les femmes recueillies par des frottis cervico-vaginaux de routine.
Matériels et méthodes : Étude prospective menée sur une période de 6 mois (janvier-juin 2012). Six cent soixante-cinq femmes ont été dépistées. Pour chaque femme, un examen du col utérin, frottis de routine et détection par PCR de l’ADN des virus HPV à haut risque oncogénique à partir de la cytobrosse ayant servi à l’étalement des cellules cervico-vaginales.
Résultats : L’âge moyen des femmes était de 41,56 ± 9,12 années (20-71 ans), l’âge du mariage de 24,85 ± 5 ans (16-50 ans) et l’âge de la première grossesse de 24,86 ± 5,74 ans (16-48 ans). Six pour cent avaient déclaré des antécédents de lésions génitales chez leurs partenaires. Trente-sept pour cent portaient ou bien avaient eu recours au stérilet et 48 % utilisaient ou bien avaient eu recours à la pilule. Cinquante-huit pour cent n’avaient jamais eu de frottis cervico-vaginal de dépistage et 27 % avaient réalisé un frottis cervico-vaginal. Soixante-cinq pour cent des femmes ont déclaré avoir eu un écoulement vaginal, 25 % une ulcération génitale et 4,5 % des condylomes. Lors de l’examen du col utérin, 51 % des femmes présentaient un col sain sans aucune anomalie clinique macroscopique. Quarante et un pour cent des femmes avaient un col inflammatoire, 18 % des leucorrhées, 7 % des polypes et 3 % des condylomes. La prévalence de l’HPV était de 3 %.
Conclusion : Nos résultats ont montré une prévalence faible de l’HPV, probablement en raison de l’apparition ultérieure de la pratique sexuelle et moins de partenaires sexuels.
Plan
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Vol 43 - N° 4HS
P. 37-38 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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