D-08 - Septicémies toute cause et à pneumocoques hospitalisées en Rhône-Alpes (2005-2010) - 06/08/13
P. Casez [1],
J. Fauconnier [2],
L. Jorgensen [3],
E. Gutterman [3],
S. Gray [4],
S. Munson [4],
J. Gaillat [1]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : Évaluer l’incidence des septicémies toute cause (S) et septicémies à pneumocoque (Sp) en Rhône-Alpes (RA) de 2005 à 2010 et l’impact du vaccin pneumocoque conjugué 7 (VPC7) (taux de couverture de 48 % en 2005 à > 90 % en 2010).
Matériels et méthodes : À partir des données issues du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), calcul des taux d’hospitalisation (TH) et taux de mortalité hospitalière (TMH) chez les patients résidant en RA, ayant un code diagnostic (Classification internationale des maladies, révision 10) de septicémie (septicémies à Sp incluses) au cours de l’hospitalisation. Comparaison des taux de 2008, 2009 et 2010 à ceux de 2005 dans leur ensemble, par sexe et par groupe d’âge (test de chi2 ou Fisher si approprié avec correction de Bonferroni, p < 0,002 considéré comme significatif).
Résultats : Parmi les 50 734 hospitalisations pour S, 1 547 (3,0 %) étaient à Sp. Le TH pour S tout âge augmentait significativement : 2005 vs 2008 (+10,2 %) et 2005 vs 2009 (+22,0 %). Inversement, diminution : 2005 vs 2010 (-8,7 %) en particulier chez les 20-49 ans (-20,1 %) et les ≥ 65 ans (-14,5 %). Pour Sp, le TH augmentait significativement : 2005 vs 2009 (+40,8 %). Le TMH pour S tout âge diminuait significativement de 2005 à 2010. Pas de différence significative pour les Sp au cours des différentes années, avec un taux de décès après 65 ans compris entre 15,4 % et 24,4 %. Le TMH était significativement plus élevé chez les hommes pour S, sans différences significatives pour Sp.
Conclusion : Il existe des différences divergentes selon les années par rapport à 2005 (année de référence) et les tranches d’âge en termes de TH pour S et Sp. Le TMH a tendance à baisser régulièrement pour S, pas d’impact visible pour Sp (effectifs, remplacement des sérotypes [?]). Le TMH est plus élevé chez l’homme pour S et Sp.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 31-32 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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