D-07 - Bactériémies à Staphylococcus aureus résistant à la méticilline et à staphylocoques à coagulase négative : épidémiologie nationale de la résistance - 06/08/13
M. Desroches [1],
F. Jelh [2],
R. Leclercq [3],
G. Lina [4],
F. Vandenesch [1],
J.-W. Decousser [1],
F. Doucet-Populaire [1]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : Décrire l’épidémiologie de la résistance aux antibiotiques en France des SARM et des SCN isolés de bactériémies hospitalières.
Matériels et méthodes : Étude nationale prospective multicentrique (37 centres, octobre 2011-février 2012) avec centralisation des souches (MICROBS). Les CMI des antibiotiques ont été déterminées par microdilution en milieu liquide.
Résultats : 1 – SARM : 197 souches (15,2 % bactériémies issues de cathéters (KT) centraux et 11,2 % de KT périphériques). Le nombre de souches sensibles est le suivant : vancomycine 197 (100 %) ; teicoplanine 196 (99,5 %) ; linézolide 100 % ; daptomycine 100 % ; lévofloxacine 30 (15,2 %) ; gentamicine 171 (86,8 %) ; tigécycline 100 %. Les valeurs extrêmes des CMI, CMI50 et CMI90 (mg/l) sont détaillées ci-après : vancomycine 0,5-2, 1, 1 ; teicoplanine 0,25-4, 0,5, 1 ; linézolide 0,25-4, 2, 4 ; daptomycine 0,25-1, 0,5, 0,5.
2 – SCN : 446 souches cliniquement significatives (65,9 % issues de KT centraux et 13,5 % de KT périphériques), dont 343 résistantes à la méticilline (77 %). S. epidermidis représente 70,4 % des souches. Le nombre de souches sensibles est le suivant : vancomycine 446 (100 %) ; teicoplanine 330 (74 %) ; linézolide 439 (98,4 %), daptomycine 445 (99,7 %) ; lévofloxacine 165 (37 %) ; gentamicine 185 (41,5 %) ; tigécycline 443 (99,3 %). Les valeurs extrêmes des CMI, CMI50 et CMI90 (mg/l) sont détaillées ci-après : vancomycine 0,5-4, 2, 2 ; teicoplanine 0,12-64, 4, 8 ; linézolide 0,12 – > 32, 1, 2 ; daptomycine 0,06-2, 0,5, 1.
Conclusion : Ces données nationales doivent être prises en considération lors du choix des traitements empiriques. Quelle que soit l’espèce de staphylocoque, la daptomycine est l’antibiotique qui présente les CMIs les plus basses.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 31 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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