COL 08-04 - Étude pilote évaluant l’efficacité virologique et impact sur les lipides de l’association raltegravir, etravirine chez les patients VIH-1 contrôlés, analyse à 96 semaines - 06/08/13
H. Mehawej [1],
G. Spiridon [1],
M.-P. Pietri [1],
V. Le-Baut [1],
A. Krivine [1],
D. Salmon [1]
Voir les affiliationsIntroduction – objectifs : Le traitement à long terme nécessite des molécules bien tolérées dépourvues de toxicité mitochondriale ou métabolique.
Efficacité d’une bithérapie par RAL, ETV sur le maintien d’un contrôle virologique.
Matériels et méthodes : Étude rétrospective chez des patients contrôlés (CV < 200 cp/ml) sous INTI, INNTI ou IP, dont le traitement a été remplacé par RAL 400 mg bid et ETV 200 mg bid entre 2008 et 2010, suivi moyen de 96S (28-116). L’objectif principal est l’indétectabilité (CV < 40 cp/ml) à M12 et M24, l’objectif secondaire l’impact sur le profil lipidique.
Résultats : Quarante-sept patients inclus. Les caractéristiques à l’inclusion (moyenne) : âge 53 ans, durée du traitement ARV (TARV) 13 ans, durée d’indétectabilité 5 ans, durée d’exposition aux INNTI 5 ans (n = 37) parmi eux 43 % (n = 16) avaient déjà eu un EV (échec virologique) ; raisons du switch : lipodystrophie (n = 14), effets secondaires (n = 9), dyslipidémie (n = 4), toxicité rénale, mitochondriale ou hépatique (n = 6), autre (n = 14). Le nombre de patients indétectables à J0 était de 93 % (n = 43/47, CI95 % 81-99 %), 97 % à M12 (n = 33/47, CI95 % 77-100 %) et 96 % à M24 (n = 22/47, CI95 % 77-100 %). Trois EV ont été détectés à M8, M14 et M31 : les 3 patients avaient des antécédents de non observance, 2/3 des patients ont déjà eu un EV sous INNTI. La bithérapie a été arrêtée chez 7 patients : 5 pour effets secondaires, 2 pour autres raisons ; 1 patient a arrêté le TARV à M13 ; 3 patients perdus de vue. Le changement du profil lipidique n’était pas significatif à cause de données manquantes à M12 et M24.
Conclusion : Cette étude préliminaire sur un nombre limité de patients, épargnant INTI et IP peut être une option de switch chez une catégorie bien définie de patients.
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Vol 43 - N° 4HS
P. 17 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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