Focus on right ventricular outflow tract septal pacing - 20/07/13
Summary |
Experimental and clinical studies have shown that right ventricular apical pacing may result in long-term deleterious effects on account of its negative impact on left ventricular remodeling through desynchronization. This risk appears more pronounced in patients with even moderate left ventricular dysfunction and generally occurs after at least 1 year of pacing. As right ventricular apical pacing may be associated with the development of organic mitral insufficiency, other sites that allow for more physiological stimulation, such as right ventricular outflow tract septal pacing, have been developed, with good feasibility and reproducibility. However, the prospective randomized studies and meta-analyses to date have only demonstrated a modest effect on ejection fraction in the medium term, without any significant effect on quality of life and morbimortality. However, the absence of a favorable effect for right ventricular outflow tract septal pacing compared with right ventricular apical pacing in terms of clinical manifestations and patient prognosis appears to be more associated with the designs of these studies, which were not homogeneous with regard to methodology used, judgment criteria, follow-up and, especially, statistical power. Two randomized prospective multicentre studies are currently ongoing in order to evaluate the favorable effect of infundibular septal pacing, when considering the indirect negative effects of right ventricular apical pacing as reported in the literature.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les études expérimentales et cliniques ont montré que la stimulation ventriculaire droite apicale peut avoir des effets délétères sur le long terme du fait de son impact négatif sur le remodelage ventriculaire par le biais de la désynchronisation. Ce risque semble plus marqué chez les patients avec dysfonction ventriculaire gauche même modérée et s’exprime généralement après au moins un an de stimulation. Il peut être associé au développement d’une insuffisance mitrale organique. Par conséquent, d’autres sites de stimulation plus physiologique comme la stimulation septale infundibulaire ont été développés avec une excellente faisabilité et reproductibilité. Malheureusement, les études prospectives randomisées et les méta-analyses n’ont jusqu’alors démontré qu’un effet modeste à moyen terme sur la fraction d’éjection sans effet significatif sur la qualité de vie et la morbidité. L’absence d’effet favorable de la stimulation septale infundibulaire par rapport à la stimulation ventriculaire droite apicale sur les manifestations cliniques et le pronostic des patients semble plus liée à la méthodologie des études qui ne sont pas homogènes entre elles en termes de méthodologie, de critère de jugement, de suivi, et surtout de puissance. Deux études prospectives randomisées multicentriques sont en cours qui devraient aboutir très certainement sur un effet favorable de la stimulation septale infundibulaire si l’on se base sur tous les effets indirects négatifs démontrés dans la littérature avec la stimulation ventriculaire droite apicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Pacemaker, Defibrillator, Septal pacing, Infundibular pacing, Apical pacing
Mots clés : Pacemaker, Défibrillateur, Stimulation septale, Stimulation infundibulaire, Stimulation apicale
Abbreviations : AF, CRT, DDD, EF, HR, LV, LVEF, RV, RVAP, RVOT, VVI
Plan
Vol 106 - N° 6-7
P. 394-403 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.