Encephalitis due to Mycobacterium tuberculosis in France - 18/07/13
le comité de pilotage et groupe des investigateurs1 , 2
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Abstract |
Purpose |
Two hundred and fifty-three patients were included in a study on the etiology of encephalitis, carried out in France in 2007. Tuberculosis was the second most frequently identified cause, after HSV and with the same number of cases as VZV. The authors report the specific features of patients presenting with tuberculosis encephalitis (TE).
Methods |
TE patients were defined as patients presenting with encephalitis, with positive culture or PCR for Mycobacterium tuberculosis, or the association of clinical, biological, imaging, and epidemiological evidence (possible cases). Clinical, microbiological, and brain imaging data was analyzed and compared to that of other included patients.
Results |
Twenty cases of TE were identified. The M/F sex-ratio was 1.5, the mean age 53years. Four (20%) patients had a history of tuberculosis before the encephalitis. The median delay between the onset of general and neurological symptoms was significantly longer for tuberculosis cases than for others (10days vs. 2; P<10−10). The median CSF protein level was significantly higher for tuberculosis cases (2.1g/L vs. 0.8g/L, P=0.002). CT scan and MRI were normal on admission for eight patients out of 17. Fourteen isolated strains of M. tuberculosis were susceptible to first-line anti-tuberculosis drugs and one was rifampicin-resistant. Six (33%) patients died during hospitalization and two were lost to follow-up. Ten out of 12 (78.6%) had persisting neurological symptoms on discharge.
Discussion |
Despite non-multiresistant MT strains, the case fatality rate among TE patients was high in our series. Early brain imaging is poor contributive for the diagnosis of TE.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Une étude sur l’étiologie des encéphalites a été menée en France en 2007 sur une série de 253 patients. La tuberculose était la deuxième cause infectieuse identifiée, après HSV et à égalité de nombre de cas avec VZV. Nous rapportons les caractéristiques des patients atteints d’encéphalite tuberculeuse (ET).
Méthode |
Étaient considérés comme ET, les cas avec une identification directe de Mycobacterium tuberculosis (MT), ou l’association de données cliniques, biologiques, radiologiques et épidémiologiques fortement évocatrices. Les données recueillies ont été analysées et comparées avec celles des autres patients inclus.
Résultats |
Vingt cas d’ET ont été identifiés : sexe ratio M/F 1,5, âge moyen 53ans (17-79). Quatre (20 %) patients avaient des antécédents de tuberculose. Le délai médian entre l’apparition des signes généraux et neurologiques était significativement plus long pour les ET (dixjours vs deux ; p<10−10), et la protéinorachie médiane significativement plus élevée (2,1g/L vs 0,8g/L, p=0,002). Les TDM et IRM étaient pour huit cas sur 17 (47 %) normales ou aspécifiques à l’admission. Quatorze souches de MT isolées étaient sensibles aux antituberculeux de première ligne et une souche était monorésistante à la rifampicine. Six (33 %) patients sont décédés au cours de l’hospitalisation et deux patients ont été perdus de vue. A la sortie de l’hospitalisation, dix (83 %) patients sur 12 présentaient des symptômes neurologiques persistants.
Discussion |
Malgré des souches bactériennes non MDR, la létalité était très élevée ainsi que la fréquence des séquelles neurologiques. Les imageries cérébrales précoces semblent n’avoir qu’un apport très modéré dans l’aide au diagnostic d’ET.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Encephalitis, Tuberculosis
Mots clés : Encéphalite, Tuberculose
Plan
Vol 43 - N° 6
P. 230-238 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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