Does the new Helix 3D hip joint improve walking of hip disarticulated amputees? - 17/07/13
Abstract |
Purpose |
Testing the new hip joint Helix3D efficiency through clinical data and walking parameters.
Method |
Three young hip-disarticulated patients (P1, P2 and P3) were assessed both with their previous prosthesis at first day, then four days and six months after being trained with a new prosthesis equipped with the Helix3D hip joint. Assessments comprised a satisfaction questionnaire, a two-minute walk test and a recording of main spatiotemporal gait parameters
Results |
After four days with the Helix3D, the satisfaction for the prosthesis was improved for P1, unchanged for P2 and reduced for P3. Distance walked during two minutes increased for P1, unchanged for P2 and slightly improved for P3. Gait pattern was improved in P1, only. P1 abandoned the Helix3D at six months due to an ischiatic wound. P2 and P3 chose not to use the Helix at the end of the four days training period because they could not adapt to the Helix3D characteristics (hydraulic control of hip extension and assistance to hip flexion) and because they did not gain enough benefits. Despite much effort to adjust the prosthesis, the three patients definitively abandoned the Helix3D because of comfort problems, and decided to walk with their previous prosthesis equipped with a monocentric hip joint or even with crutches only.
Conclusion |
The Helix3D hip joint may need further developments to get clinically relevant for hip-disarticulated amputees who may also need a long training period to adapt to its technical characteristics.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Tester l’efficacité de la nouvelle pièce de hanche Helix3D à l’aide de données cliniques et de paramètres de marche.
Méthode |
Trois jeunes patients désarticulés de hanche (P1, P2 et P3) ont été évalués tout d’abord avec leur ancienne prothèse le premier jour, et ensuite à quatre jours et six mois après un entraînement avec leur nouvelle prothèse équipée de la pièce de hanche Helix3D. Les évaluations comprenaient un questionnaire de satisfaction, un test de marche de deux minutes et un enregistrement des principaux paramètres spatiotemporels de la marche.
Résultats |
Après quatre jours d’entraînement avec l’Helix3D, le patient P1 rapportait une amélioration de la satisfaction vis-à-vis de sa prothèse, aucune amélioration n’était rapportée par le patient P2, et le patient P3 montrait une diminution de la satisfaction. La distance parcourue pendant deux minutes était augmentée pour le patient P1, ne montrait aucun changement pour P2 et était légèrement augmentée pour P3. Les paramètres de marche étaient améliorés pour le patient P1 uniquement. Ce même patient a abandonné l’Helix3D à six mois à cause d’une plaie ischiatique. Les patients P2 et P3 ont choisi de ne pas utiliser l’Helix3D à la fin des quatre jours d’entraînement car ils ne pouvaient s’adapter à ses caractéristiques (contrôle hydraulique de l’extension de hanche et assistance lors de la flexion de hanche) et n’en retiraient pas de bénéfices suffisants. Malgré leurs efforts pour s’adapter à cette prothèse, les trois patients ont abandonné définitivement l’Helix3D à cause de problèmes d’inconfort et ont décidé de reprendre leur prothèse précédente équipée d’une articulation monocentrique ou bien de se servir de béquilles.
Conclusion |
La pièce de hanche articulée Helix3D et son protocole de mise en place semblent avoir besoin d’ajustements afin de se montrer cliniquement pertinents pour les patients désarticulés de hanche qui devront bénéficier d’une période d’entraînement plus longue pour s’adapter à ses caractéristiques techniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Hip disarticulation, Prosthesis, Amputee, Gait, Rehabilitation
Mots clés : Désarticulation de hanche, Prothèse, Amputé, Marche, Rééducation
Plan
Vol 56 - N° 5
P. 411-418 - juillet 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.