Présents dans 50 à 90 % des cas, les troubles du sommeil font partie du syndrome douloureux chronique. Même si souvent un facteur dépressif y est associé, la gravité de la composante insomniante est en soi reliée à l'importance de la douleur. La privation du sommeil chez le sujet sain entraîne des douleurs et les perturbations retrouvées à l'EEG sont identiques à celles observées chez les malades douloureux chroniques. L'étude de la chronologie du quotidien des patients va dans le sens d'une implication des troubles du sommeil comme facteur favorisant la douleur. L'évaluation des thérapeutiques en rapport est encore débutante.

Observed in 50 to 90% of the patients, sleep disorders are an important element of chronic pain syndromes. In addition to the depression which is often an associated factor, the severity of the insomnia element is directly related to the severity of the pain. In a healthy subject, sleep deprivation leads to pain and EEG changes identical to those observed in patients with chronic pain. Studying the daily activity pattern in these patients reveals that sleep disorders can be a favoring factor for pain. Work is beginning to appear on the therapeutic implications.