Ruptures de l'anneau pelvien - 01/01/96
Hôpital de Purpan, place du Docteur-Baylac, 31059 Toulouse cedex France
Résumé |
Cotyle exclu, les fractures du bassin représentent 1,5% de l'ensemble des lésions traumatiques ostéoarticulaires et près de 5% des motifs d'hospitalisation, soit une incidence globale de 37 cas par an et pour 100 000 personnes , loin de la lésion la plus fréquente, la fracture distale du radius, 420 cas, ou des fractures de l'extrémité proximale du fémur, 90 à 135 cas [24] .
Les fractures du bassin possèdent une grande variété lésionnelle, mais schématiquement on peut séparer deux groupes de pronostic diffèrent: les fractures unifocales, parcellaires, n'interrompant pas la continuité de la ceinture pelvienne, et les ruptures de l'anneau pelvien (AP) obligatoirement bifocales. Le premier groupe, le plus important en fréquence, pose peu de problèmes diagnostiques et thérapeutiques. Le deuxième, évoluant dans un contexte différent de traumatisme à haute énergie, fait l'objet d'un regain d'actualité dont les origines sont multiples:
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