Fractures, entorses, luxations de la main et des doigts - 01/01/92
Clinique chirurgicale orthopédique et traumatologique, pavillon Félix-Dévé, hôpital Charles-Nicolle, 76031 Rouen cedex France
Résumé |
Les traumatismes ostéoarticulaires de la main peuvent compromettre la fonction du rayon digital atteint et de la main par des mécanismes multiples. Lorsqu'il s'agit d'une fracture extra-articulaire, la déformation résiduelle du squelette est le plus évident, car elle perturbe le jeu de la chaîne ostéoarticulaire et des systèmes musculotendineux qui assurent sa motorisation ; mais elle expose aussi, et surtout, à une raideur qui compromet tout autant la fonction digitale. Celle-ci peut relever de la simple sclérose des parties molles autour du foyer, d'un blocage tendineux éventuel par des adhérences osseuses et surtout de l'enraidissement articulaire de voisinage lié à l'organisation de l'oedème pendant la période d'immobilisation ; à cet égard, la plus fragile des articulations digitales est l'articulation interphalangienne proximale dont la mobilité doit être un souci permanent et qui est particulièrement menacée par les fractures de la phalange proximale ; à l'inverse, l'environnement essentiellement musculaire du squelette métacarpien expose moins à ce type de séquelle et explique la moindre gravité fonctionnelle de la plupart des fractures métacarpiennes.
Les traumatismes articulaires peuvent être regroupés en raison d'une certaine unicité symptomatique, mais aussi en raison de leurs conséquences spécifiques : le risque majeur d'enraidissement et le risque d'instabilité, l'un ou l'autre prédominant selon l'articulation concernée et la lésion.
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