Diagnostic et prise en charge des événements indésirables sévères survenant au décours des instillations endovésicales de BCG pour le traitement des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) - 25/06/13
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Key points |
BCG therapy, which is the standard treatment for non-muscle invasive bladder tumours with high risk of recurrence and progression, has potential life-threatening adverse effects (AEs).
Rapid deterioration of general condition in a patient with history of bladder tumour should question about an ongoing treatment with BCG and specify the date of the last instillation.
Trauma during catheterization and untreated concomitant urinary infection upon instillations are risk factors of severe AEs.
In emergency, the diagnosis of severe AEs of BCG therapy is only based on the medical questioning with the notion of current BCG treatment and risk-bearing event upon instillation.
Management of AEs is related to their pathophysiological mechanisms and relies on a combination of antibiotics against BCG, the symptomatic treatment, and corticosteroid therapy which has shown to improve patient outcomes.
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La BCG thérapie, traitement de référence des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle à haut risque de récidive et de progression, a des effets indésirables (EI) qui peuvent mettre rapidement en jeu le pronostic vital.
L’altération rapide de l’état général d’un patient ayant un antécédent de tumeur de vessie doit orienter l’interrogatoire à la recherche d’un traitement en cours par BCG en faisant préciser la date de la dernière instillation.
Les traumatismes au cours du sondage vésical et les infections urinaires non traitées concomitantes aux instillations sont des facteurs de risque d’EI sévères.
Le diagnostic urgent des EI sévères de la BCG thérapie repose uniquement sur les arguments de l’interrogatoire avec notion de traitement actuel par BCG et la recherche d’évènement porteur de risque lors de l’instillation.
La prise en charge des EI est fonction de leurs mécanismes physiopathologiques et repose sur l’association d’une polyantibiothérapie dirigée contre le BCG, du traitement symptomatique et d’une corticothérapie dont il est démontré qu’elle améliore le pronostic des patients.
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Vol 42 - N° 7-8
P. 1100-1108 - juillet 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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