Prise en charge initiale de l’otite externe nécrosante : les erreurs à éviter - 14/06/13
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Résumé |
Objectifs |
Des recommandations diagnostiques et thérapeutiques concernant les formes classiques bénignes d’otite externe sont disponibles. En revanche, ces recommandations excluent les formes particulières de la maladie, notamment sa forme « invasive ». Il n’existe pas dans la littérature d’algorithme diagnostique consensuel, ce qui entraîne fréquemment un retard diagnostique associé à une prise en charge initiale inadaptée. Le but de notre travail était d’analyser les pratiques médicales de la prise en charge initiale de l’otite externe nécrosante (OEN) en secteur extrahospitalier.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective de 22 cas d’OEN pris en charge dans notre centre de soins tertiaire sur une période de six ans (2004–2010).
Résultats |
Tous les patients sauf un présentaient un facteur favorisant systémique ou local.
Le délai moyen entre l’apparition des premiers symptômes et le recours à notre centre de référence était de 13 semaines (extrêmes : 1–12 mois). Soixante-dix-sept pour cent des patients ont été adressés par un oto-rhino-laryngologiste libéral ; quatorze pour cent par un service d’accueil des urgences et 9 % par un service hospitalier. Dans 17 cas (81 %), une ou plusieurs antibiothérapies inadaptées avaient été administrées par voie générale durant cette période (par voie orale dans 15 cas, par voie parentérale dans deux cas, traitements multiples dans 13 cas). La durée moyenne de chaque cure d’antibiotique était de 12jours (de sept à 21jours maximum). En parallèle les patients ont reçu dans tous les cas un traitement local par gouttes auriculaires, incluant toujours des antibiotiques (aminosides ou fluoroquinolones).
Conclusion |
L’analyse des pratiques révèle constamment un retard de prise en charge de l’OEN et souvent des prescriptions antibiotiques inadaptées du fait de cette errance diagnostique. Une diffusion de recommandations de prise en charge aux acteurs du système de soins primaires et secondaires semble indispensable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Otite externe nécrosante, Otite externe maligne, Pseudomonas aeruginosa, Diagnostic, Antibiotique
Plan
Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 130 - N° 3
P. 121-127 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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