Les nanoparticules dans l’alimentation : quels risques pour le consommateur ? - 13/06/13
![](/templates/common/images/mail.png)
![](/templates/common/images/entites/204e.gif)
pages | 9 |
Iconographies | 5 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Les nanoparticules (NPs) sont déjà utilisées dans de nombreux produits de consommation courante pour leurs propriétés spécifiques associant leur très petite taille, leur très faible masse mais aussi leur surface proportionnellement considérable. Dans le domaine agroalimentaire, elles ont déjà de nombreuses applications dont leur utilisation dans les emballages pour améliorer leur transparence, leur résistance et leur capacité autonettoyante et antimicrobienne. Le risque pour le consommateur est ici une libération possible au contact des produits emballés. Leur utilisation dans les aliments eux-mêmes est plus diversifiée et difficile à évaluer. Tout d’abord les nanoémulsions, fabriquées à partir de molécules biologiques comme les lipides, les sucres voire des protéines, visent à encapsuler des molécules fragiles telles que des arômes ou des vitamines pour les protéger au cours du transit gastro-intestinal. L’intérêt est certain mais ici le risque peut être une modification de l’absorption intestinale du principe actif transporté. Une deuxième catégorie, les NPs solides manufacturées, en particulier métalliques, posent plus de problème. Leurs propriétés physico-chimiques et, en particulier, leur réactivité de surface seraient à l’origine de leur réactivité biologique et de leur capacité potentielle à franchir des barrières et à pénétrer dans l’organisme. Ces NPs métalliques sont capables de générer un stress oxydant et de provoquer des réponses cellulaires multiples dont inflammatoires et génotoxiques. Le passage des barrières biologiques, dont la barrière intestinale, et leur capacité à s’accumuler dans différents organes sont actuellement du domaine de la recherche et démontrés pour certaines NPs (exemple : NanoAg, TiO2) chez l’animal mais pas chez l’homme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Nanoparticles (NPs) are used in many consumer products for their specific properties combining their very small size, very low mass but also their proportionally considerable surface. In the food processing sector, they have already a lot of applications, for example, they are used to improve the transparency, resistance and self-cleaning and antimicrobial ability of packaging. The risk for the consumer here is a release of NPs into the products, following a physical contact with the packaging. Their use in food is more diversified and difficult to assess. Firstly, the nanoemulsions made from biological molecules such as lipids, sugars or proteins, are intended to encapsulate fragile molecules such as flavors or vitamins to protect them during gastro-intestinal transit. It is likely interesting, but the risk may be a modification in the intestinal absorption of the active ingredient transported. A second category, solid manufactured NPs, especially metallic nanoparticles, are more problematic. Their physicochemical properties and, in particular, their surface reactivity are the causes for their biological reactivity and their potential capacity to overcome barriers and penetrate into the organism. These metal NPs are able to generate oxidative stress and induce multiple cellular responses including inflammation and genotoxicity. The capability to pass through biological barriers including the intestinal barrier and their ability to accumulate in different organs are current fields of research and they have been demonstrated for some NPs (for example NanoAg, TiO2) in animals but not in humans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Nanoparticules métalliques, Nanoémulsions, Nanotoxicologie, Transit intestinal et nanoparticules, Barrière intestinale et nanoparticules
Keywords : Metallic nanoparticles, Nanoemulsions, Nanotoxicology, Intestinal transit and nanoparticles, Intestinale barrier and nanoparticles
Plan
![]() | Texte issu d’une conférence de Francelyne Marano aux Journées francophones de nutrition à Reims en décembre 2011. |
Vol 48 - N° 3
P. 142-150 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?