Contrôle glycémique et complications liées au diabète : que faut-il en penser ? Épidémiologie, données des principaux essais cliniques et méta-analyses - 06/06/13
pages | 6 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Key points |
In France, 2.8 millions of patients have type 2 diabetes, which is a well-established risk factor for cardiovascular disease.
In about 15 years, several large clinical trials tried to study the relationship between a tight glycaemic control and the occurrence of micro- and macroangiopathy.
Meta-analyses of targeting intensive versus conventional glycaemic control focused on divergent results.
In type 1 diabetes, a tight glycaemic control reduced the occurrence of microangiopathy whereas more time, at least 5 years is needed to reduce macroangiopathy.
Conclusions drawn from studies are less clear for type 2 diabetes and depend on the caracteristics of the population studied, particularly for retinopathy.
When microalbuminuria is the judgement criteria, its progression is lower in the intensive group than in the conventional one and it takes more than about 5 years to emerge; the impact on glomerular filtration rate is less clear.
Worries about the excess of mortality observed in the ACCORD study in the intensive treatment group were not described in other studies.
The decrease of mortality was not associated with an intensive glyceamic control. Intensified multifactorial intervention is finally needed to improve microangiopathy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
La prise en charge du diabète est un réel enjeu de santé Publique avec 2,8 millions de patients concernés par le diabète de type 2 en France.
Depuis une quinzaine d’années, plusieurs essais thérapeutiques se sont attelés à évaluer l’impact d’un contrôle glycémique strict sur la survenue des complications tandis que la publication de méta-analyses divergentes peut rendre les praticiens perplexes.
Il en ressort que dans le diabète de type 1, le contrôle glycémique réduise la microangiopathie à court terme et que seule la poursuite des études sur plus de cinqans démontre une réduction de la macroangiopathie.
Dans le diabète de type 2, l’impact sur la rétinopathie diffère en fonction des populations, du temps de suivi et des critères pris en compte.
La néphropathie, quand elle est évaluée sur un critère intermédiaire de jugement, la microalbuminurie, tire bénéfice d’un contrôle glycémique intensif mais l’impact sur la filtration glomérulaire est mal démontré.
La surmortalité décrite dans ACCORD n’est pas confirmée par d’autres études.
La réduction de la mortalité n’est pas démontrée.
C’est au final une stratégie multifactorielle de prise en charge de tous les facteurs de risque qui semble aujourd’hui payante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 42 - N° 5
P. 849-854 - mai 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?