Le diabète de type 2 en France : épidémiologie, évolution de la qualité de la prise en charge, poids social et économique. Entred 2007 - 06/06/13
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Between 2001 and 2007, treatments for type 2 diabetes have increased and therapeutic choices have improved. However glycemic control remains insufficient.
Cardiovascular risk control has widely increased. Statins, hypertensive and antithrombotic treatments are more often prescribed. Blood pressure and LDL cholesterol levels have decreased whatever age. However, progress remains possible, especially regarding blood pressure control.
Obesity has increased between 2001 and 2007 to reach 41% whereas the frequency of dietetic visits has decreased. Insulin therapy (more than obesity) determines the frequency of dietetic visits: dietetic care happens too late.
Important improvements of the quality of follow-up are observed. However, fundus exams and more specifically albuminuria measurement remain insufficiently performed and their progression is too slow, as well as the podiatric examination.
Only 10% of people with type 2 diabetes have an endocrinology visit, which has been stable between 2001 and 2007.
Information expectations of people with type 2 diabetes are strong, especially for diet. Education demand is lower but more important for people who have already benefited.
This improvement of medical care leads to an increase in the cost of reimbursements.
The consequences of diabetes, more than the disease itself, alter the quality of life.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
En France entre 2001 et 2007, les traitements du diabète de type 2 se sont intensifiés et les choix thérapeutiques se sont améliorés. Toutefois, le contrôle glycémique reste encore insuffisant.
La prise en charge du risque cardiovasculaire s’est fortement intensifiée. Statines, antihypertenseurs et antithrombotiques sont beaucoup plus fréquemment prescrits. Pression artérielle et cholestérol-LDL ont en conséquence baissé, quel que soit l’âge. Mais des progrès restent possibles, principalement sur le contrôle de la pression artérielle.
L’obésité a encore progressé (41 %) alors que la fréquence des consultations diététiques a diminué. L’insulinothérapie (davantage que l’obésité) détermine le recours à une consultation diététique : la prise en charge diététique survient à un stade trop tardif.
D’importantes améliorations de la qualité du suivi médical sont observées. Toutefois, le fond d’œil et surtout le dosage de l’albuminurie sur échantillon d’urine restent encore trop peu pratiqués et ont peu progressé, ainsi que l’examen podologique.
Le recours au diabétologue est peu fréquent (10 %) et est resté stable entre 2001 et 2007.
Les attentes des personnes diabétiques en matière d’information sont fortes, notamment autour de l’alimentation. La demande d’éducation est moindre, mais plus importante chez les personnes qui en ont déjà bénéficié.
Cette amélioration de la prise en charge contribue à l’augmentation du coût des remboursements des personnes diabétiques traitées.
Les conséquences du diabète, plus que la maladie elle-même altèrent la qualité de vie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 42 - N° 5
P. 830-838 - mai 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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