This paper proposes several promising future directions for neighborhood research to address health inequalities. First, there is a need to apply a Geography of Opportunity framework to understand how vast spatial (neighborhood, regional) inequality translates into health inequality. Such a framework highlights inequality that unfolds across an entire region, as well as the continuing significance of race/ethnicity for producing disparities in health and in the social determinants of health. The Geography of Opportunity framework also points to some of the methodological limitations of current neighborhood-health studies, given the structure of neighborhood racial inequality in the US for estimating how important neighborhoods are for producing racial health disparities. Second, there is a need to incorporate life-course concepts, data, and methods, including to model residential histories, neighborhood temporal change and residential mobility, starting early in life. A life-course focus would help inform when in life neighborhoods matter most for health and health inequalities, as well as improve exposure assessment of residential contexts. Third, we must model mechanisms linking neighborhoods and health, including the role of individual and household socioeconomic status. Lastly, we need to more meaningfully integrate social determinants of health, including drawing on policy evaluations that aim to improve neighborhood environments or that aim to expand household neighborhood choice. Doing so would inform how specific modifiable neighborhood exposures stimulated by policy may influence health and health disparities.

Cet article présente plusieurs axes de recherche prometteurs dans l’étude des « effets de quartier » sur les inégalités sanitaires. Tout d’abord, il est nécessaire de se placer dans un cadre dit de « Géographie des chances » (Geography of Opportunity) pour comprendre comment les inégalités spatiales (quartier, région) se traduisent en disparités sanitaires. Ce cadre met en évidence des inégalités à l’échelle d’une région entière, ainsi que leur lien – toujours actuel – aux origines ethniques. Deuxièmement, il est nécessaire d’intégrer des concepts, données et méthodes en lien avec le cycle de vie et de modéliser l’histoire résidentielle, l’évolution temporelle des quartiers et la mobilité résidentielle, dès le début de la vie. Une réflexion qui porte sur le cycle de vie pourrait servir à identifier les moments de la vie où le quartier affecte le plus la santé et les inégalités sanitaires, et à améliorer l’évaluation de l’exposition aux contextes résidentiels. Troisièmement, il est nécessaire de modéliser les mécanismes qui lient quartiers et santé, et y inclure le rôle joué par le statut socioéconomique. Il est enfin nécessaire d’intégrer plus judicieusement les déterminants sociaux de la santé, en s’appuyant sur les évaluations de politiques et de programmes visant à améliorer l’environnement. Cela pourrait nous fournir des informations sur la façon dont les expositions spécifiques et modifiables aux quartiers, stimulées par des politiques choisies, peuvent influencer la santé et les disparités sanitaires.