Inégalités sociales de santé, développement de la petite enfance et incorporation biologique - 31/05/13
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Abstract |
This paper describes evidence that led to the concept of biological embedding and introduces approaches designed to elucidate its mechanisms and role. Biological embedding occurs when: experience gets under the skin and alters human biological and developmental processes; systematic differences in experience in different social environments in society lead to systematically different biological and developmental states; these differences are stable and long term; and, finally, they have the capacity to influence health, well-being, learning, or behavior over the life course. The concept of biological embedding emerged from insights in population health on the unique characteristics of socioeconomic gradients: ubiquity in poor and post-scarcity societies alike; gradient seen regardless of whether SES is measured by income, education or occupation; cutting widely across health, well-being, learning and behavior outcomes; replicating itself on new conditions entering society; and, often, showing that flatter gradients mean better overall societal outcomes. Most important, the gradient begins the life course as a gradient in developmental health, suggesting that the emergence of a multifaceted resilience/vulnerability early in life is the best place to look for evidence of biological embedding. In order to understand its character, the metaphor of the “archeology of biological embedding” has been used, wherein the surficial stratum of the “dig” is experience and behavior; the shallow stratum is organ system and cellular function; and the deep stratum is gene function. We are now ready to address the fundamental question of biological embedding: how do early childhood environments work together with genetic variation and epigenetic regulation to generate gradients in health and human development across the life course?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Cet article décrit la création du concept d’incorporation biologique et présente les approches conçues pour en élucider les mécanismes et en définir le rôle. L’incorporation biologique se produit lorsqu’une expérience vécue « se glisse sous la peau » et modifie les processus biologiques et de développement humain, lorsque des écarts d’expériences systématiques dans des environnements sociaux distincts mènent systématiquement à des états biologiques et de développements différents, lorsque ces différences sont stables et durables, et, finalement, lorsqu’elles sont en mesure d’influencer la santé, le bien-être, l’apprentissage ou le comportement tout au long du cycle de vie. Le concept d’incorporation biologique est né de la compréhension des caractéristiques uniques de l’effet de gradient socioéconomique en santé des populations. Cet effet est omniprésent dans les sociétés pauvres ou émergentes ; est observé quelle que soit la mesure du statut socioéconomique (PSE) – revenu, niveau d’éducation ou emploi – a un effet visible sur la santé, le bien-être, l’aptitude à apprendre et le comportement ; se retrouve lorsque de nouvelles conditions sociales apparaissent, et, souvent, implique de meilleurs résultats en matière de développement et de santé s’il est moins prononcé. Mais ce qui importe le plus est le fait que l’effet de gradient est déterminé au début du cycle de vie par les gradients de développement de la petite enfance (DPE). Cela suggère que l’émergence de diverses manifestations de résilience ou de vulnérabilité pendant la petite enfance est un terrain idéal de recherche sur l’incorporation biologique. Pour mieux le comprendre, la métaphore de l’archéologie de l’incorporation biologique a été utilisée. Ainsi, l’expérience et le comportement représentent la strate supérieure de la « fouille archéologique », la fonction cellulaire et le système organique représentent la strate intermédiaire, et la fonction des gènes la strate profonde. Nous sommes à présent prêts à aborder la question fondamentale de l’incorporation biologique : comment les environnements de la petite enfance interagissent-ils avec les « variations génétiques » et les « régulations épigénétiques » pour créer des gradients de santé et de développement humain tout au long de la vie ?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Epigenetics, Early child development, Social determinants of Health, Environment, Sensitive periods, Life course
Mots clés : Épigénétique, Développement de la petite enfance, Déterminants sociaux de la santé, Environnement, Périodes sensibles, Parcours de vie
Plan
Vol 61 - N° S2
P. S39-S46 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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