Prophylaxie des accidents thromboemboliques veineux en chirurgie orthopédique et traumatique - 01/01/95
Hôpital de la Maison-Blanche, 45, rue Cognacq-Jay, 51092 Reims cedex France
Hôpital Trousseau, route de Loches, 32000 Chamblay-Les-Tours France
Clinique du Mail, 17000 La Rochelle France
Service d'hématologie biologique, Hôtel-Dieu, 1, place du Parvis-Notre-Dame, 75004 Paris France
Résumé |
La chirurgie orthopédique et traumatologique comporte un risque élevé de complications thromboemboliques, qui peut être réduit par l'utilisation de moyens prophylactiques appropriés. Mais le risque d'un accident hémorragique iatrogène, avec ses conséquences fonctionnelles et infectieuses, a souvent été invoqué pour récuser la prophylaxie anticoagulante ; ce problème avait déjà suscité d'importantes discussions en 1972, après l'introduction de la méthode de Kakkar[66] utilisant l'administration précoce d'héparine standard par voie sous-cutanée.
L'avènement des héparines de bas poids moléculaire (HBPM) dans les années 1985 a entraîné une réactualisation des connaissances, et a été à l'origine d'un grand nombre d'essais cliniques permettant de déterminer l'efficacité et la tolérance de différents protocoles thérapeutiques.
Des réunions de consensus : française, européenne et nord-américaine, permettent de faire le point sur les bénéfices attendus des différentes méthodes de prophylaxie. Elles indiquent également l'importance chiffrée du risque thromboembolique des différentes variétés de chirurgie, en dehors d'une prophylaxie[15 , 20 , 21 , 22 , 116] (tableau I).
Plan
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