Contraception et adolescence - 25/05/13
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Résumé |
L’âge moyen des premiers rapports sexuels reste stable autour de 17ans en France, mais beaucoup d’adolescentes sont concernées avant par la contraception, avec environ un quart des adolescentes sexuellement actives dès 15ans. Celle-ci doit être adaptée à certains impératifs plus spécifiques de cet âge, notamment une activité sexuelle souvent sporadique, non planifiée, avec plusieurs partenaires au cours du temps. En 2004, la Haute Autorité de santé (HAS) recommandait en première intention chez l’adolescente une contraception estroprogestative plus ou moins associée au préservatif et considérait comme possiblement utilisable la pilule microprogestative, les dispositifs intra-utérins (DIU) au cuivre et l’implant sous-cutané à l’étonogestrel. Cependant, la pilule pose souvent de gros problèmes d’observance chez l’adolescente, et des galéniques favorisant l’observance, comme le patch cutané et l’anneau vaginal, ne doivent pas être négligées. Par ailleurs, l’expérience américaine montre que le DIU et l’implant, en tant que moyens de contraception réversibles de longue durée, paraissent bien adaptés et à faible risque chez l’adolescente et devraient être proposés plus systématiquement. Il est important de tenir compte de la situation particulière de chaque adolescente dans le choix de sa méthode contraceptive, mais surtout de la laisser choisir celle qui lui paraît la plus adaptée et de tenir compte de son accessibilité. Il est recommandé, en cas de moyen contraceptif à risque d’inobservance, d’expliquer et de prescrire dans le même temps une contraception d’urgence. Enfin, devant le risque d’infections sexuellement transmises (IST) chez les adolescents, l’usage du préservatif doit toujours être recommandé, en association avec un autre moyen de contraception.
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The mean age of first sexual intercourse is still around 17 in France, but a lot of teenagers are concerned by contraception before, with approximately 25% of sexually active 15-year-old girls. The contraceptive method must take into consideration some typical features of this population, as sporadic and non-planned sexual activity, with several sexual partners in a short period of time. In 2004, the “Haute Autorité de santé” has recommended, as first-line method, combined oral contraceptive (COC) pills, in association with male condoms. Copper-containing intrauterine contraceptive devices (IUCD) and etonogestrel-containing subcutaneous implant have been suggested but not recommended. However, oral contraceptive pill, as a user-based method, carries an important typical-use failure rate, because remembering taking a daily pill, and dealing with stop periods, may be challenging. Some easier-to-use method should be kept in mind, as 28-day COC packs, transdermal contraceptive patches, and vaginal contraceptive rings. Moreover, American studies have shown that long-acting reversible contraceptives (LARC), i.e. IUCD and implant, have many advantages for teenagers: very effective, safe, invisible. They seem well-fitted for this population, with high satisfaction and continuation rates, as long as side effects are well explained. Thus, LARC methods should be proposed more widely to teenagers. Anyway, before prescribing a contraceptive method, it is important to determine the specific situation of every teenager, to let them choose the method that they consider as appropriate in their own case, and to think about the availability of the chosen method. It is necessary to explain how to handle mistakes or misses with user-based contraceptive methods, and emergency contraception can be anticipated and prescribed in advanced provision. The use of male condoms should be encouraged for adolescents, with another effective contraceptive method, in order to reduce the high risk of sexually transmitted infections (STI) in this population.
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Vol 20 - N° 6
P. 707-713 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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