Prothèses totales de hanche : type d’implant, instabilité, squeaking et voie d’abord. L’avis de 110 chirurgiens de la Société orthopédique de l’Ouest - 18/05/13
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Résumé |
Introduction |
Une enquête a été réalisée auprès des chirurgiens de la Société d’orthopédie de l’Ouest (SOO), pour recenser leurs habitudes avec les prothèses totales de hanche (PTH), et préciser certains aspects comme l’instabilité ou le squeaking.
Matériel et méthodes |
L’envoi des questionnaires a été réalisé en décembre 2011, 150 chirurgiens ont répondu positivement, 110 en intégralité aux 43 questions classées en six thèmes. L’âge moyen des chirurgiens était de 50ans (26–68), avec une ancienneté moyenne de 17ans (1–40). Cinquante-quatre pour cent avaient une activité libérale et 46 % publique. Trente-sept départements étaient représentés.
Résultats |
Les orthopédistes considéraient comme très important la stabilité prothétique (90 %), la qualité de l’ancrage (87 %) et l’usure de l’interface (75 %). Quatre-vingt-quatorze pour cent des hanches étaient opérées en décubitus latéral, majoritairement par voie postérieure (75 %). Le couple de frottement céramique–céramique était utilisé dans 56 % des cas. Les couples céramique–polyéthylène et métal–polyéthylène représentaient 20 % chacun. Quatre-vingt pour cent des chirurgiens utilisaient la double mobilité dès 70ans. Quatre-vingt-neuf pour cent des cupules et 83 % des tiges étaient sans ciment, revêtues d’hydroxyapatite. Trente-trois pour cent des têtes fémorales étaient de 28mm et 60 % de 32 ou 36mm. En cas d’instabilité modérée, 66 % modifiaient en peropératoire la longueur du col et 50 % corrigeaient le positionnement d’un implant. Quatre-vingt-douze pour cent connaissaient le squeaking et 46 % y avaient été confrontés, sans consensus concernant l’étiologie. Le défaut de lubrification apparaissait comme un paramètre important.
Discussion |
Le nombre élevé de réponses et de propositions interactives témoignent de l’intérêt des orthopédistes pour cette étude. Cela permet de dégager la notion de PTH « actuelle » et d’apporter une réponse aux problèmes du quotidien : instabilité et squeaking.
Conclusion |
Dans un contexte légal de plus en plus contraignant, ce travail permet de mieux connaître nos pratiques chirurgicales, à l’instar du registre français des PTH.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prothèse totale de hanche, Questionnaire
Plan
Vol 99 - N° 4S
P. S85-S90 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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