Tumeurs à cellules géantes des gaines synoviales de la main : revue de 96 patients avec un recul moyen de 12 ans - 18/05/13
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Résumé |
Introduction |
Les tumeurs à cellules géantes (TCG) de la main sont relativement fréquentes et de bon pronostic, mais avec un risque de récidive. Le but de l’étude est d’évaluer les résultats cliniques à long terme d’une série consécutive et de déterminer les facteurs de risque de récidives.
Patients et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective de 96 patients (57 femmes, 37 hommes) opérés entre février 1982 et octobre 2005 d’une TCG des gaines synoviales de la main. L’âge moyen à l’intervention était de 47,7ans±14,5 (13–75). Tous les patients ont été revus par un opérateur indépendant. Ont été notés : le résultat clinique (quick DASH, indice de satisfaction), l’apparition de récidive, l’aspect histologique de la tumeur, sa localisation, les marges d’exérèse et l’envahissement de structures anatomiques adjacentes (tendons, articulation). La localisation tumorale était : index : 29 cas, majeur : 23 cas, pouce : 21 cas, annulaire : 11 cas, auriculaire : 11 cas, région hypothénar : deux cas et thénar : un cas. Il s’agissait dans tous les cas d’une lésion isolée. La tuméfaction était palmaire dans 27 cas, dorsale dans 20 cas et latérale ou médiale dans 59 cas. La localisation articulaire interphalangienne distale était la plus fréquente : 35 %. La tuméfaction était sensible dans 12 cas. Le délai entre l’apparition et la consultation variait d’un mois à sept ans. En préopératoire, était réalisée une radiographie standard associée dans huit cas à une échographie et dans un cas à une résonance magnétique. La taille tumorale était en moyenne de 15,8mm±2,6 (5–30). Sur le plan histologique, on retrouvait une lésion polylobée comprenant des cellules géantes multinucléées avec ou sans capsule.
Résultats |
Le recul moyen à la révision était de 12,1ans±3,8 (5–29). On notait huit récidives : 8,3 % (chez sept patients). Le délai moyen de récidive était de 2,75ans±2 (1–6,5). Dans chaque cas de récidive, on notait : un développement tumoral intra-articulaire et/ou une érosion tendineuse (p<0,01). On note une complication fonctionnelle : une arthrodèse de l’interphalangienne distale (IPD) sur une des récidives. Le quick DASH moyen à 2,3/100 (0–31).
Conclusion |
Les TCG des gaines synoviales de la main restent des lésions bénignes dont le principal risque est la récidive. Elle survient le plus fréquemment dans les 36 mois suivant l’exérèse. Le développement tumoral en intra-articulaire, la résection marginale et l’atteinte tendineuse semblent être des facteurs favorisant la récidive. Nous n’avons pas pu démontrer une corrélation entre le type histologique tumoral (encapsulé ou pas) et cette récidive.
Niveau de preuve |
Niveau IV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tumeur à cellule géante, Gaine synoviale, Récidive, Tumeur de la main
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 99 - N° 4S
P. S30-S34 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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