S'abonner

Prothèses unicompartimentales médiales du genou : influence des paramètres de pose du composant tibial sur les résultats cliniques et la survie - 18/05/13

Doi : 10.1016/j.rcot.2013.03.005 
R. Chatellard a, V. Sauleau b, M. Colmar c, H. Robert d, G. Raynaud e, J. Brilhault a, , f

Société d’orthopédie et de traumatologie de l’ouest (SOO)g

a Service de chirurgie orthopédique, hôpital Trousseau, CHRU de Tours, avenue de la République, Chambray-lès-Tours 37044 Tours cedex 9, France 
b Service de chirurgie orthopédique, hôpital La Cavale-Blanche, CHU de Brest, boulevard T.-Prigent, 29609 Brest, France 
c Clinique Jeanne-d’Arc, 9, rue du Vieux-Séminaire, 22015 St-Brieuc, France 
d Service ortho-traumato, centre hospitalier Nord, 229, boulevard Paul-Lintier, 53100 Mayenne, France 
e Clinique Jules-Verne, 2, route de Paris, 44300 Nantes, France 
f Faculté de médecine de Tours, 10, boulevard Tonnelé, 37032 Tours cedex 1, France 
g 18, rue de Bellinière, 49800 Trélazé, France 

*Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 7
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

Malgré des résultats fonctionnels supérieurs à ceux des prothèses totales du genou et des taux de survie à dix ans supérieurs à 95 % dans plusieurs études récentes sur les prothèses unicompartimentales (PUC), leurs résultats sont encore considérés comme aléatoires. La première cause d’échec étant le descellement tibial, nous avons cherché à cerner les critères de bon positionnement de l’implant tibial des PUC médiales.

Matériel et méthode

Il s’agissait d’une étude rétrospective multicentrique portant sur 559 PUC médiales réalisées entre 1988 et 2010 chez 421 patients (159 hommes et 262 femmes), d’âge moyen 69,51±8,72ans lors de l’intervention. Les paramètres radiographiques analysés étaient : la hauteur de l’interligne, l’obliquité de l’implant tibial, sa pente, son orthogonalité avec le composant fémoral et la déformation du membre. Les données cliniques étaient recueillies selon le score de l’IKS. Le recul moyen à la révision était de 5,17±4,33ans.

Résultats

Le taux de survie à dix ans était de 83,7±3,5 %. La survie était diminuée en cas de modification de la hauteur de l’interligne de plus de 2mm, en cas de modification de l’obliquité de l’implant tibial de plus de 3°, en cas de pente de plus de 5° ou d’une modification de celle-ci de plus de 2° et d’une divergence intraprothétique de plus de 6°. Un varus mécanique résiduel supérieur ou égal à 5° était aussi un facteur d’échec mécanique. Seule l’élévation de l’interligne articulaire de plus de 2mm a péjoré le score-fonction.

Discussion

La précision requise pour positionner l’implant tibial de la PUC médiale illustre le degré d’expertise technique nécessaire à sa réalisation. Elle réaffirme le fait que la PUC est avant tout une chirurgie conservatrice. Son positionnement doit être optimal pour espérer restituer la cinématique physiologique du genou, prévenir la dégradation des compartiments adjacents et celle des implants.

Niveau de preuve

IV étude rétrospective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Genou, Prothèse unicompartimentale, Fonction, Survie


Plan


 Ce mémoire original fait partie de la Table ronde PUC (prothèse unicompartimentale du genou).
 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


© 2013  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 99 - N° 4S

P. S1-S7 - juin 2013 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Editorial Board
| Article suivant Article suivant
  • Facteurs cliniques et techniques influençant la réussite d’une arthroplastie unicompartimentaire fémoro-tibiale. Étude rétrospective multicentrique de 944 prothèses
  • A. Sébilo, C. Casin, B. Lebel, J.-L. Rouvillain, S. Chapuis, P. Bonnevialle, les membres de la Société d’Orthopédie et de Traumatologie de l’Ouest (SOO) f

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.