Self-monitoring of blood glucose and type 2 diabetes mellitus - 17/02/08
C Le Dévéhat
Voir les affiliationsAutosurveillance glycémique et diabète de type 2 |
L’autosurveillance glycémique (ASG) dans la prise en charge du diabète de type 2 demeure encore un sujet de débat. Toutefois, l’ASG est reconnue utile (accord professionnel) dans trois situations : pour sensibiliser le diabétique de type 2 à l’intérêt de l’alimentation et de l’exercice physique, pour déterminer et adapter la posologie des antidiabétiques oraux en début de traitement ou lors d’un changement de posologie et pour surveiller les glycémies lors d’une maladie intercurrente ou d’un traitement susceptible d’entraîner un déséquilibre glycémique aigu. Cependant, la fréquence, le moment du contrôle de la glycémie, tout comme les valeurs glycémiques cibles demeurent mal définies. On sait que l’état postprandial couvre environ 50 % de la journée, et plusieurs travaux récents ont bien montré le rôle respectif des glycémies à jeun, pré et postprandiales dans l’hyperglycémie globale chez le diabétique de type 2 et leur contribution respective au taux moyen d’HbA1c selon le niveau du contrôle glycémique. Sur la base de ces travaux, il est maintenant possible de proposer un algorithme d’ASG, spécifique pour un patient donné et pour un objectif thérapeutique défini, prenant en compte les trois états physiologiques : état postprandial, état postabsorptif et état de jeûne. Mais l’utilisation optimale de l’ASG nécessite une éducation du patient diabétique et un apprentissage par le patient. La pratique d’une ASG spécifique, adaptée et optimale, n’a d’intérêt que si les résultats sont utilisables, et utilisés, par le patient et les professionnels de santé pour améliorer la qualité du contrôle glycémique (attesté par le taux d’HbA1c) et la sécurité des traitements antidiabétiques oraux intensifiés (risque hypoglycémique minimal).
Self-monitoring of blood glucose (SMBG) in management of type 2 diabetes mellitus continues to be debated. However, SMBG is recognized as being useful (professional agreement) in three situations: sensitizing the type 2 diabetic patient to the advantages of diet control and physical exercise, determining and adapting the dosage of oral antidiabetic medication at the beginning of treatment or during a dosage change, and monitoring plasma glucose during intercurrent disease or during a treatment that may lead to acute blood glucose imbalance. However, the frequency, the timing of blood glucose monitoring, and the target blood glucose values remain poorly defined. It is well known that the postprandial period covers approximately 50% of the day, and several recent studies have shown the respective role of fasting, pre- and postprandial glucose levels in overall diurnal hyperglycemia in the type 2 diabetic and their respective contribution to the mean HbA1c level depending on how well blood glucose levels are controlled. Based on these studies, it is now possible to propose a SMBG scheme, specific to a given patient and for a defined therapeutic objective, taking the three physiological periods into account: postprandial, postabsorptive, and fasting. However, the optimal use of SMBG requires patient education and training. Using a specific, adapted, and optimal SMBG is only advantageous if the results are usable, and used, by the patient and healthcare professionals to improve the quality of blood glucose control (as shown by the HbA1c level) and the safety of intensified oral antidiabetic treatments (minimal risk of hypoglycemia).
Mots clés :
Autosurveillance glycémique
,
Diabète de type 2
,
Glycémie postprandiale
,
Hémoglobine glyquée A1c
Keywords: Self-monitoring of blood glucose , Type 2 diabetes mellitus , Postprandial blood glucose , Glycated hemoglobin A1c
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© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 32 - N° HS2
P. 17-20 - septembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.