Intolérance aux cosmétiques - 01/01/00
Hôpital Saint-André, rue Jean-Burget, 33000 Bordeaux France
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Résumé |
La plupart du temps, les sujets porteurs d'une réaction d'intolérance à un cosmétique se contentent de changer de produit. Les réactions sont rarement signalées aux fournisseurs, à l'exception des cas d'inconfort marqués et importants. Les consommateurs ne montrent au dermatologue que les réactions sévères et persistantes. Dans bien des cas, la dermatose est limitée aux paupières et au visage. Les femmes ont un risque plus grand de sensibilisation à un constituant de cosmétique que les hommes, en raison d'une plus grande utilisation des produits. Les constituants le plus souvent en cause sont les parfums, suivis par les conservateurs (isothiazolinones, formaldéhyde et libérateurs de formol). Les esters de paraben sont les conservateurs les plus utilisés. Les sujets sensibilisés peuvent parfois tolérer les produits qui en contiennent ; c'est le phénomène appelé « paraben paradoxe ». Quand une allergie aux cosmétiques est suspectée, il est nécessaire de tester le patient avec ses propres cosmétiques et avec les constituants. Si le sujet suspecté d'une allergie à un cosmétique a des patch tests négatifs, il peut être utile de faire un test ouvert répété (repeated open application test [ROAT]) et un test d'usage.
Mots-clés : constituants des cosmétiques, parfums, conservateurs, émulsifiants, filtres ultraviolets, antioxydants, produits capillaires
Plan
- Histoire de la cosmétologie
- J. Chevallier, S. Guillier
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