Apolipoprotein E genotype and plasma lipid levels in Caucasian diabetic patients - 17/02/08
L Morbois-Trabut [1],
C Chabrolle [1],
MA Garrigue [2],
G Lasfargues [1],
P Lecomte [1]
Voir les affiliationsGénotype de l'apolipoprotéine E et paramètres lipidiques chez des sujets caucasiens diabétiques |
Objectif |
Il a été montré que le polymorphisme de l'Apo E modifiait le profil lipidique de sujets non diabétiques et diabétiques. Nous avons évalué la relation entre le génotype de l'Apo E et les concentrations plasmatiques de lipides à jeun chez des patients diabétiques de type 2.
Méthodes |
Deux cent dix patients diabétiques français de type 2 (115 hommes et 95 femmes) sans traitement hypolipémiant ont été étudiés. Les lipides ont été mesurés à jeun avec les méthodes habituelles et le génotype de l'Apo E établi pour chaque patient: après PCR, digestion du produit d'amplification par des enzymes de restriction et séparation des fragments sur gel de polyacrylamide.
Résultats |
Les génotypes ε3/ε3, ε2/ε3 et ε3/ε4, ε2/ε2 et ε2/ε4 ont été trouvés chez 68,1 %, 14,8 %, 15,7 %, 1,0 % et 0,5 %, respectivement. Aucun génotype ε4/ε4 n'a été observé dans cette population. Les valeurs lipidiques ont été comparées entre le groupe E3 (ε3/ε3) pris comme référence et E2 (ε2/ε2 ou ε2/ε3) ou E4 (ε3/ε4 ou ε2/ε4). Le cholestérol total, le LDL cholestérol et les valeurs d'Apo B étaient plus faibles dans le groupe E2. Le cholestérol total, le LDL cholestérol et les taux d'Apo B étaient plus élevés dans le groupe E4. Les concentrations plasmatiques de HDL cholestérol étaient augmentées dans le groupe E4, comme cela a été déjà observé dans des populations japonaises.
Conclusion |
Ces résultats sont en accord avec ceux retrouvés dans la littérature pour des patients diabétiques de différents pays d'Europe. Les porteurs de l'allèle E4 ont un risque cardiovasculaire accru et ceci pourrait être en partie expliqué par les variations dans le métabolisme lipidique induites par E4 avec des taux plus élevés de LDL cholestérol et Apo B. Ces résultats observés chez des sujets français diabétiques de type 2 non traités par hypolipémiants peuvent être utilisés comme valeurs de référence pour d'autres études réalisées en France.
Apolipoprotein E genotype and plasma lipid levels in Caucasian diabetic patients |
Objective |
Apo E polymorphism has been shown to affect lipid profiles in non-diabetic and diabetic populations. We evaluated the relationship between Apo E phenotype and fasting lipid plasma levels in type 2 diabetes patients.
Methods |
Two hundred and ten French type 2 diabetic patients (115 men and 95 women) without any lipid lowering drugs were studied. Fasting lipids were measured by usual methods and Apo E genotype was established for each patient: PCR was followed by digestion of the amplification product with restriction enzymes and separation of the fragments by polyacrylamide gel.
Results |
Genotypes ε3/ε3, ε2/ε3 and ε3/ε4, ε2/ε2 and ε2/ε4 were found in 68.1%, 14.8%, 15.7%, 1.0% and 0.5%, respectively. No patient had the ε4/ε4 genotype. Lipid plasma levels were compared between E3 group (ε3/ε3) as a reference and E2 (ε2/ε2 or ε2/ε3) or E4 (ε3/ε4 or ε2/ε4). Total cholesterol, LDL cholesterol and Apo B levels were lower in the E2 group. Total cholesterol, LDL cholesterol and Apo B levels were higher in the E4 group. HDL cholesterol levels were increased in the E4 group, as only previously observed in Japanese populations.
Conclusion |
These results agree with those already reported in diabetic patients of several western European countries. E4 allele carriers have a greater cardio-vascular risk and this could be partially explained by the metabolic variation in lipid metabolism induced by E4 with higher LDL cholesterol and Apo B levels. These results observed in French diabetic subjects without any lipid-lowering drugs may be used as a reference for other studies performed in France.
Mots clés :
Apolipoprotéine E
,
Génotype
,
Lipides
,
Diabète de type 2
,
Caucasiens
Keywords: Apolipoprotein E , Genotype , Lipids , Type 2 diabetes , Caucasian
Plan
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Vol 32 - N° 3
P. 270-275 - juin 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.