Repaglinide has more beneficial effect on cardiovascular risk factors than glimepiride: data from meal-test study - 17/02/08
Le répaglinide a plus d'effets bénéfiques sur les facteurs de risque cardiovasculaire que le glimépiride: données d'une étude par repas-test |
L'objectif de notre étude était de comparer les effets de l'administration de répaglinide vs glimépiride sur les facteurs de risque cardiovasculaire après repas-test. Ainsi, après 2 semaines de washout, un essai de 3 mois, randomisé, en groupe parallèle avec cross-over a été mis en place utilisant répaglinide (1 mg × 2/jour) vs glimépiride (2 mg/jour) chez 14 patients diabétiques de type 2 “naïfs” sous traitement diététique. Les deux traitements ont permis une baisse significative des paramètres plasmatiques suivants: glycémie, cholestérol total, LDL-cholestérol, triglycérides, PAI-1, PAP, et une augmentation du cholestérol-HDL. La réduction des niveaux plasmatiques de PAI-1 et PAP était significativement plus marquée dans le groupe répaglinide. En outre, l'administration de répaglinide s'est accompagnée d'une diminution significative des facteurs plasmatiques suivants: acides gras libres, fibrinogène, complexe thrombine-antithrombine et produits de réaction du malondialdehyde avec l'acide thiobarbiturique (TBARS), en l'absence de différence significative de l'insulinémie à jeun. La diminution des niveaux plasmatiques de TBARS était en corrélation avec la diminution des concentrations en Plasminogen Activator Inhibitor-1 (r = 0,72; P ≪ 0,003) et en acides gras libres (r = 0,62; P ≪ 0,01). L'analyse des insulinémies et des glycémies au cours du repas-test a montré que l'aire sous la courbe (AUC) des glycémies (758 ± 19 vs 780 ± 28 mg/Lxmin; P = 0,02) était significativement plus basse après répaglinide qu'après glimépiride malgré des AUC des insulinémies similaires (2327 ± 269 vs 2148 ± 292 mU/Lxmin; P = 0,105). Au temps 120' du repas-test, l'administration de répaglinide vs glimépiride était associée à une diminution significative des niveaux plasmatiques de triglycérides, acides gras libres, fibrinogène, Plasminogen Activator Inhibitor-1, complexe plasmine-alpha(2)-antiplasmine, complexe thrombine-antithrombine, TBARS, et à une augmentation du cholestérol-HDL. Dans le groupe répaglinide, une corrélation négative entre la sécrétion d'insuline au cours de la phase 1 du repas-test et les taux plasmatiques de TBARS (r = -0,55; P ≪ 0,03) a été observée au temps 120 min. Cette corrélation disparaissait après ajustement pour les modifications de l'hyperglycémie postprandiale (r = -0.48; P ≪ 0.09).
En conclusion, nos résultats confortent l'hypothèse selon laquelle le répaglinide est plus efficace que le glimépiride dans le contrôle des excursions glycémiques postprandiales et peut avoir un effet bénéfique de réduction des facteurs de risque cardiovasculaire.
Repaglinide has more beneficial effect on cardiovascular risk factors than glimepiride: data from meal-test study |
Aim our study is to compare the effects of repaglinide vs glimepiride administration on cardiovascular risk factors after meal test. Thus, after 2 weeks washout period, a 3-month randomised, cross-over parallel group trial of repaglinide (1 mg × 2/day) vs glimepiride (2 mg/day) in 14 patients with type 2 diabetes “naive” on diet treatment was made. Both treatments significantly declined plasma glucose, total-cholesterol, LDL-cholesterol, triglycerides, PAI-1, PAP levels and increased HDL-cholesterol. Lowering in plasma PAI-1 and PAP levels was significantly greater in repaglinide group. Furthermore, repaglinide administration resulted in a significant decrease in fasting plasma free fatty acids, fibrinogen, thrombin-antithrombin complex and reaction product of malondialdehyde with thiobarbituric acid (TBARS) levels, in absence of significant difference in fasting plasma insulin levels. Decrease in plasma TBARS levels correlated with the decrease in Plasminogen Activator Inhibitor-1 (r = 0.72; P ≪ 0.003) and free fatty acids concentrations (r = 0.62; P ≪ 0.01). Analysis of the insulin and glucose concentrations throughout the meal test revealed that AUC for glucose (758 ± 19 vs 780 ± 28 mg/Lxmin; P = 0.02) was significantly lower after repaglinide than glimepiride administration despite similar AUC for insulin (2327 ± 269 vs 2148 ± 292 mU/Lxmin; P = 0.105). At time 120' of meal test, repaglinide vs glimepiride administration was associated with a significant decline in plasma triglycerides, free fatty acids, fibrinogen, Plasminogen Activator Inhibitor-1, plasmin-alpha(2)-antiplasmin complex, thrombin-antithrombin complex, TBARS levels and increase in plasma HDL-cholesterol levels. In repaglinide group a negative correlation between insulin secretion during 1st phase of meal-test and plasma TBARS levels (r = -0.55; P ≪ 0.03) at time 120' was found. Such correlation was lost after adjusting for changes in postprandial hyperglycaemia (r = -0.48; P ≪ 0.09).
In conclusion, our results support the hypothesis that repaglinide is more efficient than glimepiride on controlling for postprandial glucose excursion and may have beneficial effect on reducing cardiovascular risk factors.
Mots clés :
Répaglinide
,
Glimépiride
,
Facteurs de risque cardiovasculaire
,
Repas-test
Keywords: Repaglinide , Glimepiride , Cardiovascular risk factors , Meal test
Plan
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Vol 31 - N° 3
P. 255-260 - juin 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.