Soins antipelliculaires - 01/01/01
Attaché à l'hôpital Tarnier-Cochin et au centre Sabouraud de l'hôpital Saint-Louis
Hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75475 Paris cedex 10, France
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Résumé |
Les pellicules sont actuellement considérées comme une forme clinique de dermatite séborrhéique.
Le mécanisme de leur formation est bien connu : inflammation responsable d'une augmentation de l'épidermopoïèse, aboutissant à la formation de cellules parakératosiques en amas. En revanche, la cause de l'inflammation reste mal comprise.
Le rôle causal des levures du genre Malassezia paraît aujourd'hui consensuel, sans que le mécanisme d'action de celles-ci soit connu. Le nombre de levures semble moins en cause que la nature de celles-ci.
Les études concernant l'immunité contre Malassezia furfur sont contradictoires, mais les plus récentes semblent montrer que l'immunité spécifique anti-M. furfur reste normale. L'existence d'une nouvelle taxonomie du genre Malassezia va permettre la réalisation d'études épidémiologiques précisant mieux le rôle de chaque espèce de levure dans la physiopathologie des pellicules.
La connaissance des différents actifs antipelliculaires (mode d'action, effets secondaires) permet un traitement adapté aux différents états pelliculaires.
Mots-clés : pellicules, Malassezia, dermatite séborrhéique, Pityrosporum, piroctone olamine, sulfure de sélénium, pirythiones, succinate de lithium, kétoconazole
Plan
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