Biological actions of the incretins GIP and GLP-1 and therapeutic perspectives in patients with type 2 diabetes - 17/02/08
Action biologique des incrétines GIP et GLP-1 et perspectives thérapeutiques chez les diabétiques de type 2 |
Les incrétines sont des hormones peptidiques qui potentialisent l'effet du glucose sur la sécrétion d'insuline. Elles sont libérées par des cellules endocrines de l'épithélium intestinal lors du passage des nutriments. Chez l'homme, le GIP (Glucose-dependent insulin releasing polypeptide) est sécrété par les cellules K du duodénum, et le GLP-1 (Glucagon-like peptide-1) est produit par les cellules L de l'iléon et du colon. Leur action passe par leur liaison à des récepteurs spécifiques, mais dépend aussi de mécanismes indirects qui impliquent le système nerveux. Le GIP et le GLP-1 sont dégradés très rapidement en métabolites inactifs par la dipeptidyl-peptidase-IV (DPP-IV). En plus de son effet insulinosécréteur qui dépend de la glycémie, le GLP-1 stimule la synthèse d'insuline, inhibe la sécrétion de glucagon, ralentit la vidange et la sécrétion acide gastriques, et diminue la prise alimentaire chez l'homme. Il possède également des capacités trophiques sur la masse cellulaire du pancréas, en conditions expérimentales. L'activité insulinotrope du GLP-1 est conservée chez les diabétiques de type 2, et les propriétés thérapeutiques de ce peptide ont donc été étudiées chez ces patients.
Plusieurs stratégies pharmacologiques sont actuellement explorées. Les molécules en cours de développement clinique sont les analogues du GLP-1 résistant à la DPP-IV et les inhibiteurs de la DPP-IV. Les résultats des essais randomisés contrôlés contre placebo avec les agents les plus avancés dans leur développement, confirment leur efficacité sur le contrôle de l'équilibre glycémique chez les diabétiques de type 2. D'autres résultats sont attendus pour en préciser le rapport bénéfice/risque et définir leur place dans l'arsenal thérapeutique du diabète de type 2.
Incretin hormones are defined as intestinal hormones released in response to nutrient ingestion, which potentiate the glucose-induced insulin response. In humans, the incretin effect is mainly caused by two peptide hormones, glucose-dependent insulin releasing polypeptide GIP, and glucagon-like peptide-1 GLP-1. GIP is secreted by K cells from the upper small intestine while GLP-1 is mainly produced in the enteroendocrine L cells located in the distal intestine. Their effect is mediated through their binding with specific receptors, though part of their biological action may also involve neural modulation. GIP and GLP-1 are both rapidly degraded into inactive metabolites by the enzyme dipeptidyl-peptidase-IV (DPP-IV). In addition to its effects on insulin secretion, GLP-1 exerts other significant actions, including stimulation of insulin biosynthesis, inhibition of glucagon secretion, inhibition of gastric emptying and acid secretion, reduction of food intake, and trophic effects on the pancreas. As the insulinotropic action of GLP-1 is preserved in type 2 diabetic patients, this peptide was a candidate as a therapeutic agent for this disease.
A number of pharmacological strategies have been developed to provide continuous delivery of GLP-1 and to prevent degradation of GLP-1, including continuous administration of GLP-1, DPP-IV inhibitors and DPP-IV resistant GLP-1 analogues. Recent results of the most clinically advanced incretin mimetics confirmed their efficacy to improve glycemic control in type 2 diabetic patients. Further results are expected to confirm the efficacy/safety profile of these compounds, and to find their place in the therapeutic strategy of type 2 diabetes.
Mots clés :
Incrétines
,
Glucagon-Like Peptide-1 GLP-1
,
Insuline
,
Diabète de type 2
,
Analogues du GLP1
Keywords: Incretin hormones , Glucagon-like peptide-1 , Insulin , Type 2 diabetes
Plan
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Vol 31 - N° 3
P. 233-242 - juin 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.