Comparison of men with impaired fasting glycaemia to controls and to diabetic subjects with fasting glycaemia from 7.0 to 7.7 mmol/l: clinical, nutritional and biological status - 17/02/08
H Combe [1],
S Vol [2],
A Thévenot [1],
G Lasfargues [1],
E Cacès [2],
J Tichet [2],
P Lecomte [1]
Voir les affiliationsÉtude comparative d'hommes présentant une hyperglycémie à jeun, et de témoins et de sujets diabétiques de glycémie à jeun allant de 7,0 à 7,7 mmol/l : statut clinique, nutritionnel et biologique |
Objectifs |
Comparer les antécédents médicaux, les données cliniques, biologiques et nutritionnelles de sujets non diabétiques comparés avec des sujets ayant une hyperglycémie à jeun (glycémie 6,1-6,9 mmol/l) et à des sujets diabétiques méconnus (glycémie 7-7,7 mmol/l) selon les critères proposés par l'ADA.
Méthodes |
Etude transversale d'une cohorte de 29 992 hommes volontaires pour effectuer un examen de santé gratuit pris en charge par les caisses d'assurance maladie. Les antécédents, le style de vie et les habitudes alimentaires ont été recueillis par auto-questionnaire. Des données objectives cliniques et biologiques ont été étudiées. Pour comparer les trois groupes de sujets (normaux, hyperglycémiques à jeun et diabétiques nouvellement diagnostiqués), trois échantillons stratifiés sur l'âge ont été tirés au sort.
Résultats |
La plupart des facteurs de risque reconnus pour favoriser le développement d'un diabète de type 2 tels que excès de poids, obésité abdominale, histoire familiale de diabète, , consommation excessive de graisses et d'alcool étaient présents chez les sujets ayant une hyperglycémie à jeun qui présentaient déjà les mêmes facteurs de risque que le groupe de sujets ayant une glycémie comprise entre 7 et 7,7 mmol/l mais à un degré moindre. L'hypertension artérielle était présente chez plus de 50 % des sujets ayant une hyperglycémie à jeun.
Conclusion |
Dans cette étude transversale, l'hyperglycémie à jeun est associée avec les facteurs de risque du diabète de type 2. Les sujets ayant une hyperglycémie à jeun doivent être considérés comme porteur d'un risque cardio-vasculaire augmenté et pourraient bénéficier d'interventions précoces et de conseils appropriés pour modifier dès ce stade leur style de vie.
Objective |
To compare medical history, clinical, nutritional and biological status of non-diabetic men to subjects with impaired fasting glycemia (glycemia 6.1-6.9 mmol/l) and to newly diagnosed type 2 diabetic subjects (7.0-7.7 mmol/l) according to the criteria proposed by the American Diabetes Association.
Methods |
Cross-sectional study of a cohort of 29,992 men, who were volunteers for a free periodic check-up offered by their medical insurance. Medical history, lifestyle and nutritional habits were recorded using a self-administered questionnaire. Clinical and biological data were also studied. To compare the three groups of subjects — normal, impaired fasting glycemia and newly diagnosed diabetics — three age stratified samples were randomly designed.
Results |
Most of the well-known risk factors for developing type 2 diabetes mellitus such as overweight, abdominal obesity, familial history of diabetes mellitus, over-consumption of fat and alcohol were present in the group with impaired fasting glycaemia which presented the same risk factors as the group of subjects with fasting glycaemia from 7.0 to 7.7 mmol/l, but to a lesser degree. Hypertension was present in more than 50% of the subjects with impaired fasting glycaemia.
Conclusion |
In this cross-sectional study, impaired fasting glycaemia is associated with the risk factors of type 2 diabetes mellitus. The subjects with impaired fasting glycaemia should be considered at risk for cardiovascular disease and might take advantage from early specific intervention about their lifestyle.
Keywords: Impaired fasting glycaemia , Type 2 diabetes mellitus , Metabolic syndrome , Epidemiology
Keywords:
Hyperglycémie à jeun
,
Diabète de type 2
,
Syndrome métabolique
,
Epidémiologie
Plan
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 30 - N° 2
P. 167-174 - avril 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.