Management of French patients with type 2 diabetes mellitus in medical general practice: Report of the Mediab observatory - 17/02/08
L Monnier [1],
A Grimaldi [2],
B Charbonnel [3],
F Iannascoli [4],
T Lery [4],
A Garofano [5],
M Childs [5]
Voir les affiliationsPrise en charge du diabète de type 2 en France par le médecin généraliste : résultats de l'Observatoire MEDIAB |
Objectif |
L'étude MEDIAB a été réalisée pour évaluer la prise en charge en France des patients ayant un diabète de type 2, suivis en ambulatoire et traités par des médecins généralistes mais considérés comme nécessitant un renforcement thérapeutique.
Méthodes |
Cinq mille cent quarante-huit patients diabétiques ne recevant aucun traitement ou traités par mesures hygiéno-diététiques seules ou associées à un antidiabétique oral donné en monothérapie ont été inclus dans une étude transversale qui a été menée au niveau national en utilisant la méthodologie ORP. Les 4 088 patients qui ont bénéficié d'un dosage de l'HbA1c ont été ultérieurement classés en 3 groupes en fonction de leur niveau d'HbA1c : <= 6,5 % (groupe I, n = 525), entre 6,6 % et 8 % (groupe II, n = 1 699) ou > 8 % (groupe III, n = 1 864).
Résultats |
Un pourcentage élevé de patients (45,6 %) avaient une HbA1c > 8 %. L'observance d'un régime et la pratique d'une activité physique régulière diminuent progressivement tandis que la prévalence des complications diabétiques augmente continuellement en allant du groupe I vers le groupe III, c'est à dire lorsque l'équilibre diabétique se dégrade. La fréquence des complications est nettement sous estimée. Quand les complications sont enregistrées, l'analyse par odds-ratios a montré que la rétinopathie est influencée à la fois par l'importance de l'hyperglycémie et par l'ancienneté du diabète, tandis que les complications rénales et la macroangiopathie sont essentiellement sous la dépendance de l'ancienneté du diabète. 38,1 % des patients ont consulté un diabétologue mais la plupart de ces patients ont été adressés au spécialiste après la visite d'inclusion.
Conclusions |
En dépit de la publication de recommandations, un pourcentage élevé de patients reste mal équilibré. Les actions à venir devraient être basées sur : (i) une meilleure collaboration entre les généralistes et les diabétologues, (ii) un meilleur dépistage des complications qui sont fortement « sous déclarées », (iii) un renforcement des conseils portant sur l'hygiène de vie et une intensification des traitements médicamenteux en passant plus rapidement d'une monothérapie à des plurithérapies.
Objectives |
The Mediab study was conducted to estimate the medical care in French patients with type 2 diabetes mellitus managed by general practitioners on an ambulatory basis, but considered as requiring new treatment implementation.
Methods |
Five thousand one hundred and fourty eight diabetic patients without any treatment or treated with lifestyle measures either alone or combined with an oral antidiabetic agent given as monotherapy were included in a cross-sectional study that was conducted on a nationwide basis by using the ORP ® methodology. The 4088 patients in whom HbA1c was determined with a reliable method were further classified into 3 categories according to whether HbA1c was <= 6.5% (group I, n = 525), ranging between 6.6 and 8% (group II, n = 1699) or > 8% (group III, n =1864).
Results |
A large proportion of patients (45.6%) exhibited HbA1c > 8%. Adherence to diet and regular physical activity were progressively decreasing while prevalence of diabetic complications was steadily increasing from group I to III, i.e. when diabetic control was worsening. The complications suffered from severe “underreporting”. When complications were reported, the odds-ratio analysis showed that retinopathy is influenced by both the magnitude of glucose excess and the diabetes duration, while renal diseases and macroangiopathy depend mainly on diabetes duration. 38.1 % of patients visited a diabetologist, but most of these patients were refered to the specialist after the inclusion visit.
Conclusions |
Despite the development of guidelines, a large percentage of patients remains poorly-controlled. Future actions should be based on: (i) better collaboration between general practitioners and diabetologists (ii) better detection of complications that suffer from severe “underreporting”, (iii) reinforcement of lifestyle recommendations and of pharmacological treatments by shifting from mono- to multi-drug therapy, at earlier stages of the disease.
Mots clés :
Diabète de type 2
,
Suivi en médecine générale
Keywords: Type 2 diabetes , Monitoring in general practice
Plan
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Vol 30 - N° 1
P. 35-42 - février 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.