Une nouvelle technique de transplantation d’allogreffe méniscale latérale sous arthroscopie : étude de faisabilité cadavérique - 19/04/13
pages | 7 |
Iconographies | 6 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les trois pré-requis d’une allogreffe méniscale réussie sont la fixation, le dimensionnement de la greffe et la précision de positionnement. Le but de cette étude est de montrer que le positionnement des allogreffes méniscales latérales est fiable avec une technique entièrement arthroscopique.
Hypothèse |
Cette technique chirurgicale est réalisable et permet de bien positionner le transplant méniscal.
Patients et méthode |
Douze sujets cadavériques frais ont servi pour l’étude. L’implantation des greffes méniscales était entièrement menée sous arthroscopie : les cornes méniscales étaient fixées à l’aide d’ancres vissées et la périphérie méniscale était fixée à la capsule par des sutures menisco-capsulaires arthroscopiques. Le critère principal de jugement du bon positionnement de l’implant était fondé sur la distance entre la zone d’implantation de la corne postérieure du ménisque latéral (CPML) et sa zone native. Pour cela, des photographies en vue aérienne du plateau tibial ont permis de comparer les zones d’insertion et d’en calculer la distance. Ces mesures ont été réalisées et comparées par deux opérateurs.
Résultats |
Onze procédures sur 12 (92 %) ont été réalisées avec succès. Le positionnement de la CPML par rapport à la zone native était en moyenne de 4,3mm en médio-latéral et de 1,7mm en antéropostérieur. Ainsi, le positionnement de la CPML implantée était en moyenne à 4,6mm de sa position native.
Discussion |
Cette technique entièrement menée sous arthroscopie est faisable. Elle offre donc les avantages de la chirurgie « mini-invasive » et permet un bon positionnement de la corne postérieure de l’allogreffe. L’absence de prise en compte du dimensionnement de l’implant et d’étude biomécanique de la fixation choisie sont les limites de cette étude. L’absence de tunnel tibial facilite l’association d’une reconstruction concomitante d’un ligament croisé. Dans ces conditions, une application clinique de cette technique nous semble opportune.
Niveau de preuve |
IV. Étude expérimentale contrôlée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ménisque latéral, Méniscectomie, Allogreffe méniscale, Arthroscopie, Ancres méniscales
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 99 - N° 3
P. 262-268 - mai 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?