An economic evaluation of Losartan therapy in type 2 diabetic patients with nephropathy: an analysis of the RENAAL study adapted to France - 17/02/08
T Souchet [1],
I Durand Zaleski [2],
T Hannedouche [3],
M Rodier [4],
S Gaugris [1],
P Passa [5]
Voir les affiliationsEvaluation économique de l'apport de Losartan chez les patients diabétiques de type 2 avec néphropathie : analyse de l'étude RENAAL adaptée à la France |
Contexte |
L'étude RENAAL a été conduite chez 1 513 patients diabétiques de type 2 ayant une néphropathie traduite par la présence d'une protéinurie (rapport albuminurie/créatininurie > 300 mg/g ou protéinurie > 500 mg/24 heures). Les résultats montraient qu'un traitement par le losartan, comparativement à un placebo, entraînait une réduction de 16 % (p = 0,02) du risque d'événements combinés (temps de survenue d'un doublement de la créatininémie, d'une insuffisance rénale terminale et d'un décès) et de 28 % (p = 0,002) du risque d'évolution vers l'insuffisance rénale terminale.
Méthode |
L'objectif de cette étude est d'évaluer le surcoût du traitement par losartan et de le comparer aux coûts évités par la réduction du nombre d'insuffisances rénales terminales observées dans l'étude RENAAL, en utilisant les données économiques françaises. Les données utilisées sont celles des consommations de soins des patients (N losartan = 751, N placebo = 762) recueillies prospectivement sur une durée de 4 ans.
Résultats |
Le coût moyen cumulé sur 4 ans du traitement par le losartan est de 1 603 euros par patient. La diminution du nombre de jours d'insuffisance rénale terminale, observée après 4 ans chez les patients traités par losartan, réduit significativement les coûts liés à la dialyse de 7 438 euros par patient (IC 95 % : 3 029 – 11 847, p = 0,001). Le coût moyen par patient calculé sur 4 ans dans le groupe traité est inférieur de 5 834 euros à celui du groupe placebo (IC 95 % : 1 407 – 10 301 ; p = 0,01).
Conclusion |
Cette analyse démontre la pertinence économique de l'utilisation du losartan dans le traitement du diabète de type 2 avec néphropathie en plus de son intérêt médical.
Background |
The RENAAL study enrolled 1,513 patients with type 2 diabetes mellitus and nephropathy defined by the presence of proteinuria (urinary albumin: creatinine ratio 300 mg/g or proteinuria > 500 mg per day). Compared to placebo, losartan therapy reduced by 16% (p = 0.02) the risk of a composite endpoint (doubling of baseline serum creatinine level, end stage renal disease, or death) and by 28% (p = 0.002) the risk of progression to end stage renal disease (ESRD).
Methods |
The objective of this study was to compare, using French economic data, the additional cost of losartan therapy with the savings in cost generated by a decrease in the number of end stage renal disease days. Prospectively collected health care resource utilization were used (N losartan = 751, N placebo = 762). The follow-up period was 4 years.
Results |
The mean cumulative cost of losartan over 4 years was 1,603 euros per patient. The reduction in the number of ESRD days over 4 years in patients treated with losartan significantly decreased costs associated with ESRD by 7,438 euros per patient (CI 95%: 3,029 euros – 11,847 euros, p = 0.001). Compared to the placebo group, the average cost per patient over 4 years in the losartan group was lower by 5,834 euros (CI 95%: 1,407 euros – 10,301 euros, p = 0.01).
Conclusion |
In addition to the medical benefit, this analysis demonstrated the economic relevance of treatment with losartan in type 2 diabetic patients with nephropathy.
Mots clés :
Diabète de type 2
,
Néphropathie diabétique
,
Insuffisance rénale terminale
,
Losartan
,
Coûts
Keywords: Type 2 Diabetes , Diabetic Nephropathy , End Stage Renal Disease , Losartan , Cost
Plan
© 2003 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 29 - N° 1
P. 29-35 - février 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.