P2127 Un dilemme de la néphropathie diabétique : est-ce qu’elle a une association avec l’insulinorésistance et ses traits cliniques et biologiques habituelles ? - 10/04/13
Résumé |
But |
Analyser les associations entre la néphropathie diabétique et les traits de l’insulinorésistance parmi des diabétiques type 1, en connaissant les spéculations sur le rôle négatif de la dernière dans l’évolution de l’atteinte rénale du diabète.
Patients et méthodes |
Analyse transversale des dates cliniques (indice de masse corporelle - IMC, tour de taille - TT, rapport taille/hanches - RTH) et biologiques (HDL-cholestérol, triglycérides, rapport albumine-créatinine - RAC) provenant de 168 patients avec diabète type 1 (69 femmes, 99 hommes, âgés 19–70 ans).
Résultats |
La majorité des patients étaient normoponderaux ou surpondéraux (54,2 %, respectivement 34,5 %) et seulement 10,1 % étaient obèses. Les TT et RTH étaient élevés dans 40 % et respectivement 30,6 % des cas (femmes vs. hommes : TT - 48,5 % vs. 34 % ; RTH - 39,4 % vs. 24,5 % ; p<0,05). En analysant le RAC, la microalbuminurie et la protéinurie ont été notées dans 28,0 %, respectivement 8,9 % des cas, mais aucune corrélation n’a été enregistrée avec IMC, TT ou RTH. Les patients avec un TT élevé étaient même caractérisés par des prévalences réduites des microalbuminurie et protéinurie, comparés à ceux avec TT normal (TT normal vs. élevé : microalbuminurie 63,6 % vs. 36,4 %, protéinurie 85,7 % vs. 14,3 %, p<0,05). Les valeurs du HDL-cholestérol étaient significativement différentes seulement entre les groupes avec normoalbuminurie vs. microalbuminurie (p=0,006), mais pas entre les autres (p>0,05). Les triglycérides n’ont présente aucune corrélation avec les éliminations urinaires d’albumines.
Discussion |
L’étude de l’insulinorésistance dans les diabétiques type 1 est difficile en tenant compte des erreurs que les tests basés sur le dosage de l’insuline (clamp, HOMA, QUICKI etc.) peuvent produire. Les indicateurs cliniques et biologiques de l’insulinorésistance que nous avons utilisés ont échoué à identifier des corrélations systématiques avec la néphropathie diabétique. Il parait que, dans l’absence de l’excès absolu de poids, la déposition adipeuse abdominale n’est pas suffisante pour influencer négativement l’évolution de la complication rénale du diabète.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A98 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.