P2094 L’utilisation de prébiotiques de type inuline pour limiter la prise de masse grasse secondaire à l’utilisation d’agonistes PPARγ - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Les agonistes PPARγ, utilisés comme anti diabétiques, ont comme effet secondaire majeur la prise de masse grasse. Il a été récemment démontré que les prébiotiques de type inuline (ITF) sont capables d’améliorer le métabolisme en limitant la prise de masse grasse sous un régime riche en lipides (HFD), notamment en empêchant l’activation de PPARγ, un facteur de transcription clé de l’adipogenèse. Le but de cette étude était de mettre en évidence les effets combinés des agonistes PPARγ et des prébiotiques sur l’adiposité et le métabolisme chez des souris sous HFD.
Matériels et méthodes |
40 souris mâles C57bl6/j ont été soumises à une HFD supplémentée ou non en ITF (0,2g/jour/souris), combinée ou non à un agoniste PPARγ (Pioglitazone : 30mg/kg/jour).
Résultats |
Comme attendu, la pioglitazone améliore la sensibilité à l’insuline des souris sous HFD à jeun mais également lors d’un test de tolérance à l’insuline. Ces effets s’accompagnent d’une augmentation significative de l’adiponectine circulante et d’une augmentation du poids du tissu adipeux brun. En revanche, le traitement ne renforce pas l’augmentation de poids des tissus adipeux blancs induite par le régime hyperlipidique mais s’accompagne néanmoins d’une surexpression de plusieurs gènes cibles de PPARγ, traduisant une activation des voies de l’adipogenèse. L’utilisation combinée des ITF et de la pioglitazone permet de diminuer significativement la prise de masse grasse sans pour autant limiter l’action bénéfique de la pioglitazone sur l’homéostasie glucidique et la sécrétion d’adiponectine. Plus encore, la combinaison des deux traitements améliore également le métabolisme lipidique en diminuant la concentration des lipides circulants et le contenu en lipides hépatiques.
Conclusion |
L’utilisation des prébiotiques permet de limiter la prise de masse grasse induite par le régime hyperlipidique tout en conservant l’action insulino-sensibilisatrice des agonistes PPARγ. Les prébiotiques améliorent également le métabolisme lipidique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A90 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.