P2093 Polyendocrinopathie auto-immune de type III révélée par un diabète de type 2 - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Les polyendocrinopathies auto-immunes sont des maladies caractérisées par au moins deux endocrinopathies auto-immunes et parfois une atteinte d’organe non endocrinienne. On distingue 4 types dont le type III est le moins fréquent. Ce type est scindé en 3 sous-types, tous comportant une atteinte thyroidienne auto-immune associée à un diabète de type 1 (IIIa), à une maladie de biermer (IIIb) et à une alopécie (IIIc). Le diabète de type 2, bien que ne résultant pas d’une atteinte auto-immune, son association à une polyendocrinopathie auto-immune est possible comme l’illustre notre cas.
Patients et méthodes |
Dossier clinique.
Observations |
Patiente de 42 ans en surpoids, ayant une forte hérédité diabétique. Elle est diabétique de type 2 connu depuis 2006 bien équilibré sous régime seul. Les Anticorps anti GAD étaient négatifs. Après 6 ans de régime, la patiente est admise dans le service pour déséquilibre du diabète avec une HbA1C à 8,6 %. Par ailleurs les anticorps anti thyroperoxydases sont fortement positifs supérieurs à 1 000UI/ml avec une TSH normale. La numération formule sanguine a révélé une anémie à 6g/dl, macrocytaire (VGM à 124) hypochrome ; la vitamine B12 réalisée est basse à 32pg/ml avec des anticorps anti facteur intrinsèque fortement positifs à 74AU/ml. La gastroscopie a montré une atrophie de la muqueuse gastrique avec infiltrat inflammatoire du chorion sans présence d’Helicobacter Pylori. Devant ce tableau, une poly-endocrinopathie de type IIIb a été retenue, associée à un diabète de type 2.
Discussion |
La polyendocrinopathie de type III bien que rare est le plus souvent associée à un diabète de type 1. L’association maladie de biermer, thyroïdite auto-immune et diabète de type 2 ferait penser que le diabète de type 2 serait une maladie auto-immune comme le pensent certains chercheurs dans une étude américano-canadienne réalisée en 2011 incriminant l’activation des lymphocytes B responsable de l’insulinorésistance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A90 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.