O37 L’activation pharmacologique du récepteur B1 des kinines permet de vaincre la résistance aux traitements cardioprotecteurs induit par le diabète dans l’ischémie myocardique - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Le syndrome coronarien aigu représente une des causes principales de mortalité particulièrement chez les patients diabétiques. Le système kallicréine kinine (SKK) est impliqué dans la cardioprotection lors de l’ischémie-reperfusion myocardique (IR). Cependant le coeur diabétique est résistant à la plupart des traitements cardioprotecteurs et le rôle du SKK lors de l’IR et du diabète est inconnu.
Matériels et méthodes |
Nous avons testé l’effet de nouveaux agonistes sélectifs des récepteurs B1 (B1R) et B2 (B2R) des kinines, administrés lors de la reperfusion, chez des souris non diabétique et diabétiques soumises à une IR.
Résultats |
Chez les souris non diabétique, l’agoniste B2R réduit la taille de l’infarctus de 47 %, similairement au ramiprilat et au postconditionnement ischémique, via l’activation de la voie PI3K/Akt et l’inhibition de GSK3-β. L’agoniste B1R n’a pas d’effet. Chez les souris diabétiques, l’agoniste B2R, le ramiprilat et le postconditionnement ischémique, n’ont pas d’effet. En revanche, l’agoniste B1R diminue la taille de l’infarctus de 44 % via l’activation des voies PI3K/Akt et ERK1/2, conduisant à l’inhibition de GSK3-β. L’effet différentiel des agonistes chez les souris diabétiques ou non est lié à une inactivation du signal du B2R et à une induction de la synthèse du B1R dans le coeur diabétique.
Conclusion |
L’agoniste B2R est cardioprotecteur lors d’une IR chez les souris non diabétique. L’agoniste B1R permet de vaincre la résistance du coeur diabétique aux traitements cardioprotecteurs et pourrait représenter une nouvelle option thérapeutique chez les patients diabétiques lors d’un syndrome coronarien aigu.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A9 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.