P2052L’activité physique chez les patients diabétiques de type 2 : comment la promouvoir en médecine générale ? - 10/04/13
Résumé |
But |
Étudier les pratiques des médecins généralistes (MG) incitant à l’activité physique (AP), appréhender les difficultés qu’ils rencontrent et évaluer les aides potentielles.
Matériels et méthodes |
population étudiée : MG de Saône et Loire. Élaboration et envoi d’un questionnaire inspiré du Baromètre santé MG 2009 de l’INPES et celui du BAPAD. Analyses : test Chi2Fisher et test Mann Whitney.
Résultats |
Taux de réponse : 53,6 % (258/481 envoyés) Pratiques basées essentiellement sur information conseil (jamais, parfois, assez, très souvent, toujours) (0,4 % ; 1,6 % ; 19,7 % ; 35,3 % ; 43 %) avec peu d’orientation vers d’autres intervenants (40,6 % ; 30,9 % ; 18,5 % ; 8,8 % ; 1,2 %), vers réseaux (36,3 % ; 26,6 % ; 24,6 % ; 8,5 %, 4 %) vers associations diabétiques (53,9 % ; 30 % ; 11,7 % ; 2,4 % ; 2 %) vers clubs sportifs (36 % ; 25,5 % ; 23,9 % ; 11,4 % ; 3,2 %). Facilité d’aborder éducation AP (pas du tout, peu, moyennement, plutôt, tout à fait) : 2 % ; 18,9 % ; 48,4 % ; 22,6 % ; 8,1 %. Sensation d’efficacité : 2 %, 38,9 % ; 49,4 % ; 8,5 % ; 1,2 %. Aides : essentiellement les campagnes grand public (6,5 %, 10,1 %, 18,6 %, 34,4 %, 30,4 %), la possibilité d’avoir plus de temps (15,9 % ; 10,2 % ; 15,9 % ; 21,7 % ; 36,3 %) mais pas leur formation en éducation thérapeutique (29,6 % ; 25,9 % ; 19,8 % ; 19 % ; 5,7 %) et pas leur rémunération spécifique (44,9 % ; 20,8 % ; 17,6 % ; 11 % ; 5,7 %). Freins principaux rencontrés : l’absence d’envie des patients, leur faible forme physique, leur état de santé et leur manque de temps. Relais principaux d’éducation souhaités : réseaux diabète (90,5 %) ; paramédicaux (81,4 %) ; associations patients (80,2 %). 72 % des MG non formés, 49 % non intéressés par formation : par manque de temps (73,5 %) ; considérant compétences acquises par la pratique (31,3 %) ou relevant de dispositions naturelles (20,5 %). MG adhérents à réseau informent plus (88,1 % versus 74,1 %) orientent plus vers d’autres intervenants (20,9 % versus 6,7 %), délèguent plus (90,8 % versus 78,2 %), sont plus formés (40,3 % versus 23,6 %) et demandent plus à l’être (70 % versus 45,2 %)
Conclusion |
Malgré les difficultés identifiées peu de MG sont formés et peu demandent à l’être. L’adhésion à un réseau diabète change attitudes et besoins des MG. Ces résultats permettent de s’interroger sur les pistes d’amélioration : développement des relais d’éducation et de délégation de taches, création d’offres accessibles AP, adaptation de l’offre de formation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A81 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.