P2012 Interet du calcul du score ukpds sur un échantillon de 93 diabétiques de type 2 en prévention primaire : expérience au centre hospitalier d’Avignon - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
La maladie cardiovasculaire constitue la cause prédominante de mortalité prématurée chez les diabétiques. En juin 2012, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et la Haute Autorité de Santé (HAS) ont considéré que le score UKPDS est le plus approprié chez les diabétiques de type 2 en prévention primaire pour évaluer le risque cardiovasculaire (RCV).
Patients et méthodes |
Nous avons souhaité évaluer l’intérêt du score UKPDS chez 93 patients diabétiques de type 2 hospitalisés en Endocrinologie en 2012.
Résultats |
93 patients âgés de 60 +/ − 10,7 ans, 43H, 50 F, diabétiques depuis 13,4 +/− 8,3 ans, IMC à 31,8 +/ − 5,4kg/m2, HbA1c à 9,0 +/− 1,7 %, non fumeurs (90,3 %). Leur pression artérielle systolique est de 131,1 +/ − 14,8mmHg et le HDL-cholestérol est de 1,12 +/− 0,36mmol/l. 34,4 % des patients sont à bas risque (score UKPDS < 15 %), 38,7 % à risque intermédiaire (score entre 15 et 30 %) et 26,9 % à haut risque (score > 30 %) d’IDM à 10 ans. 60 ont eu un dépistage coronarien par échographie myocardique de stress sous dobutamine. 4 ont un examen anormal, 2 avec un RCV d’IDM < 10 % et un seul avec une atteinte mono-tronculaire en coronarographie, les 2 autres avec un RCV intermédiaire mais une atteinte tri-tronculaire à la coronarographie. L’ANSM et l’HAS recommandent une prescription d’aspirine si le RCV fatal > 5 % à 10 ans : seulement 34,7 % de notre cohorte est sous aspirine. Selon les recommandations du NICE (National Institute for health and Clinical Excellence), chez les 40–75 ans, si le RCV > 20 % à 10 ans, un traitement par statine doit être prescrit : seulement 56,8 % sont sous statine.
Conclusion |
L’évaluation du risque cardiovasculaire par le score UKPDS nous incite principalement à optimiser le traitement médical de nos patients en termes de prévention primaire cardiovasculaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A72 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.