P2011 Fiabilité de la palpation des pouls et de l’index de pression systolique comme méthodes de dépistage de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs chez les patients diabétiques coronariens - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
La palpation des pouls (PP) et l’index de pression systolique (IPS) ont une fiabilité discutée pour dépister l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) chez les patients diabétiques, probablement en raison des calcifications artérielles et/ou de la neuropathie périphérique, possiblement responsables de faux négatifs. Les buts de l’étude sont : 1) comprendre l’influence de la calcification artérielle et de la neuropathie périphérique sur la sensibilité de ces tests ; 2) évaluer l’intérêt de combiner PP et IPS pour améliorer le dépistage.
Matériels et méthodes |
Étude observationnelle, ancillaire d’une étude sur les facteurs de risque d’AOMI chez des patients diabétiques coronariens. Critère principal d’inclusion : coronaropathie. Critère principal d’exclusion : insuffisance rénale sévère. AOMI : ≥ 1 sténose > 70 % et/ou occlusion à l’échographie-doppler. Calcification infrapoplitée évaluée par scanner non injecté (score calcique selon Agatston).
Résultats |
267 membres inférieurs chez 142 patients. Fiabilité de la PP et de l’IPS faible (65–73 %) et pas améliorée (NS) par la combinaison des deux méthodes. La neuropathie périphérique n’était pas associée (NS) à une moins bonne performance des tests. Seul le score calcique était significativement plus élevé chez les patients avec résultats faussement négatifs, pour la PP et pour l’IPS (p<0,001 pour les deux), indépendamment de la neuropathie périphérique, de l’âge et de la néphropathie.
Conclusion |
La PP et l’IPS sont peu fiables pour dépister l’AOMI chez les patients diabétiques coronariens, en raison de la calcification artérielle. Combiner les deux méthodes n’est pas plus performant. Un autre moyen, comme l’échographie-doppler artérielle, devrait être utilisé pour dépister l’AOMI chez ces patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A72 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.