P2010 Apports nutritionnels spontanés chez les diabétiques âgés - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Le nombre des diabétiques âgés ne cesse d’augmenter. Le vieillissement est associé à de multiples modifications physiologiques augmentant le risque de déficits nutritionnels et de dénutrition qui peut avoir chez le diabétique de lourdes conséquences. Le but de notre étude est d’évaluer les apports spontanés en macro et micronutriments chez des diabétiques âgés, de détecter et de corriger les éventuelles erreurs diététiques.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective concernant 30 diabétiques âgés (≥ 65 ans) recrutés parmi les patients hospitalisés ou suivis à l’INNTA. Chaque patient a bénéficié d’une anamnèse, d’un examen clinique comportant la mesure des paramètres anthropométriques et d’une enquête alimentaire informatisée permettant d’obtenir un bilan nutritionnel complet grâce au logiciel « Bilnut ».
Résultats |
l’âge moyen de nos patients est de 70,9 ans. Une prédominance féminine est notée. 90 % de nos patients sont diabétiques type 2. L’apport énergétique moyen est de 2126,7Kcal/j. Une alimentation hypercalorique est retrouvée chez 60 % des hommes et 40% des femmes. L’apport glucidique moyen est de 54,3 %, l’apport lipidique moyen est de 34,7 % et l’apport protidique moyen est réduit et il est de 10,9 %. On a noté des carences en certains oligoéléments notamment en fer et zinc avec des apports moyens respectivement de 7,9mg/j et 8mg/j. Les apports moyens en calcium et en magnésium sont respectivement de 610,8mg/j et 278mg/j. Ils sont nettement au dessous des apports nutritionnels conseillés. L’analyse des apports spontanés en vitamines a révélé des carences en vitamines B1 (0,62mg/j) et B9 (201,7μg/j) et certaines vitamines antioxydantes en l’occurrence les vitamines A (405,3μg/j) et E (15,5mg/j).
Conclusion |
Les carences d’apports en macronutriments mais surtout en micronutriments sont fréquentes et multiples chez le diabétique âgé justifiant une prise en charge nutritionnelle précoce. La mise en place de stratégies de prévention moyennant une éducation nutritionnelle ciblée et rigoureuse serait nécessaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A71-A72 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.